Épisode 40 ~ Toutes les couleurs avec matali crasset
matali crasset a quelque chose d’iconique qui n’est ni forcé, ni le résultat d’une tentative visant à se distinguer dans une mer de designers industriels anonymes. Ce qu’elle est, elle le porte et elle le fabrique : elle brille tout court. Coupe en bol, lunettes imposantes de sa propre conception, il faut bien sûr lui avoir parlé pour comprendre qu’elle n’a rien du monument intimidant qu’on pourrait imaginer, et ce, même si sa carrière ne cesse de montrer qu’elle compte parmi les géantes du domaine.
Son parcours singulier, depuis une trentaine d’années, l’a vue passer notamment chez le célèbre designer Philip Starck, puis développer une pratique indépendante qui se déploie en design d’objets, architecture, design urbain, scénographie, commissariat d’exposition, mais aussi dans des projets qui confondent les cadres disciplinaires en travaillant à partir des espaces interstitiels, de méditation ou des expositions. Son processus créatif est profondément inductif, partant d’une définition des besoins et désirs des personnes qui utiliseront ses espaces pour construire non pas de nouvelles formes dont le monde regorge déjà, mais l’expression d’une relation avec autrui, d’un lien traduit dans l’espace.
Sa conception d’espaces publics traduit d’ailleurs parfaitement ces considérations humaines. De ses installations souvent modulaires ressortent ainsi un réel désir de penser des utilisations diverses, incontestablement humaines, comme celles des enfants, par exemple, qui ont une lecture tout aussi humaine du mobilier urbain, évidemment, si ce n’est que trois pommes plus bas.
Rencontrée en deux occasions par Guillaume dans son studio de Belleville, à Paris, matali nous livre en toute générosité les clés de sa conception d’un design aussi chaleureux qu’inventif.
Son parcours singulier, depuis une trentaine d’années, l’a vue passer notamment chez le célèbre designer Philip Starck, puis développer une pratique indépendante qui se déploie en design d’objets, architecture, design urbain, scénographie, commissariat d’exposition, mais aussi dans des projets qui confondent les cadres disciplinaires en travaillant à partir des espaces interstitiels, de méditation ou des expositions. Son processus créatif est profondément inductif, partant d’une définition des besoins et désirs des personnes qui utiliseront ses espaces pour construire non pas de nouvelles formes dont le monde regorge déjà, mais l’expression d’une relation avec autrui, d’un lien traduit dans l’espace.
Sa conception d’espaces publics traduit d’ailleurs parfaitement ces considérations humaines. De ses installations souvent modulaires ressortent ainsi un réel désir de penser des utilisations diverses, incontestablement humaines, comme celles des enfants, par exemple, qui ont une lecture tout aussi humaine du mobilier urbain, évidemment, si ce n’est que trois pommes plus bas.
Rencontrée en deux occasions par Guillaume dans son studio de Belleville, à Paris, matali nous livre en toute générosité les clés de sa conception d’un design aussi chaleureux qu’inventif.