Épisode 43 ~ Une exploration de la ville relationnelle avec Pascal Le Brun-Cordier
Cet épisode de Cadre bâti a été réalisé en collaboration avec Culture Montréal à la suite de son forum Soin, culture et territoire, tenu le 5 juin 2025 (pour en savoir plus).
Il y a des conversations qui ne se livrent pas d’un coup. Elles se dévoilent comme une ville qu’on arpente à pied : un coin de rue, une vibration, un détail révélateur. Cet épisode en fait partie.
Pour cette exploration, Emile et Guillaume reçoivent Pascal Le Brun-Cordier. Professeur associé à la Sorbonne, directeur de Villes In Vivo, responsable d’un master consacré aux projets culturels dans l’espace public, mais surtout, pour qui sait écouter, Pascal est un praticien de la ville sensible. Son récent ouvrage, La Ville relationnelle, coécrit avec Sonia Lavadinho et Yves Winkin, ne se contente pas de proposer une autre lecture de l’urbanisme ; il invite à reconnaître que les liens — humains, sonores, émotionnels — sont le véritable tissu de nos milieux de vie.
Avec Pascal, la discussion glisse naturellement des principes aux sensations. On parle d’espaces publics, de scénarios urbains et de politiques culturelles, mais aussi de bruits de fond, de musiques qui accompagnent une marche, de rencontres essentielles pour comprendre ce qui fait communauté. On s’aventure sur le terrain de l’intime, là où se forge cette capacité à capter ce que la ville dit quand elle semble silencieuse.
Ce qui se dessine peu à peu, c’est une vision profondément incarnée de l’urbanisme culturel : une ville qui n’est pas seulement aménagée, mais interprétée ; une ville qui se fabrique dans l’écoute autant que dans la planification. À travers ses exemples, Pascal montre comment l’espace public peut devenir un atelier ouvert, où se croisent création, participation et désir de collectif.
Si cette conversation touche autant, c’est peut-être parce qu’il rappelle que transformer la ville ne commence pas par de grands gestes, mais par une attention renouvelée au quotidien. Par la reconnaissance que chaque rencontre, chaque ambiance, chaque trace sonore peut devenir le point de départ d’un imaginaire urbain plus fertile — et, surtout, plus humain.
Il y a des conversations qui ne se livrent pas d’un coup. Elles se dévoilent comme une ville qu’on arpente à pied : un coin de rue, une vibration, un détail révélateur. Cet épisode en fait partie.
Pour cette exploration, Emile et Guillaume reçoivent Pascal Le Brun-Cordier. Professeur associé à la Sorbonne, directeur de Villes In Vivo, responsable d’un master consacré aux projets culturels dans l’espace public, mais surtout, pour qui sait écouter, Pascal est un praticien de la ville sensible. Son récent ouvrage, La Ville relationnelle, coécrit avec Sonia Lavadinho et Yves Winkin, ne se contente pas de proposer une autre lecture de l’urbanisme ; il invite à reconnaître que les liens — humains, sonores, émotionnels — sont le véritable tissu de nos milieux de vie.
Avec Pascal, la discussion glisse naturellement des principes aux sensations. On parle d’espaces publics, de scénarios urbains et de politiques culturelles, mais aussi de bruits de fond, de musiques qui accompagnent une marche, de rencontres essentielles pour comprendre ce qui fait communauté. On s’aventure sur le terrain de l’intime, là où se forge cette capacité à capter ce que la ville dit quand elle semble silencieuse.
Ce qui se dessine peu à peu, c’est une vision profondément incarnée de l’urbanisme culturel : une ville qui n’est pas seulement aménagée, mais interprétée ; une ville qui se fabrique dans l’écoute autant que dans la planification. À travers ses exemples, Pascal montre comment l’espace public peut devenir un atelier ouvert, où se croisent création, participation et désir de collectif.
Si cette conversation touche autant, c’est peut-être parce qu’il rappelle que transformer la ville ne commence pas par de grands gestes, mais par une attention renouvelée au quotidien. Par la reconnaissance que chaque rencontre, chaque ambiance, chaque trace sonore peut devenir le point de départ d’un imaginaire urbain plus fertile — et, surtout, plus humain.

