Épisode 24 - La Nouvelle Vague municipale avec Catherine Fournier
Dans cet épisode, Emile et Guillaume s’entretiennent avec Catherine Fournier, la toute nouvelle mairesse de Longueuil (la « capitale de la Rive-Sud » !). Catherine fait partie de cette Nouvelle Vague d’élu-e-s ayant raflé la victoire aux élections municipales de novembre 2021.
La discussion s’amorce avec un retour sur les inondations du 13 septembre 2022. Nous sommes d’emblée dans le vif du sujet : la vétusté des infrastructures municipales, la nécessité de les actualiser pour faire face aux épisodes de pluie massive qui seront de plus en plus fréquents avec les changements climatiques. Le trait entre l’échelle la plus vaste, planétaire, et ses conséquences immédiates à l’échelle locale est déjà tracé.
On revient ensuite sur le parcours de Catherine, sur son enfance à Sainte-Julie et son intérêt grandissant pour la politique qui l’a mené à l’Assemblée nationale, puis à l’hôtel de ville de Longueuil. Être élue au municipal, nous dit la mairesse, permet de changer de perspective sur les enjeux : tout devient plus concret, plus rapide également, ce qui exige d’être en phase avec le terrain et faire preuve d’agilité.Quelques enjeux auxquels font face les municipalités au Québec sont expliqués : le fameux déséquilibre fiscal, le défi des infrastructures, l’impératif de densification. Des solutions bien concrètes sont aussi proposées, comme l’écofiscalité, « un ensemble d’instruments économiques visant à décourager les activités nuisibles à l’environnement ou à encourager les activités qui lui sont favorables et à en stimuler l’innovation » (Gouvernement du Québec, Le recours à l’écofiscalité, 2017, p.5). Car si, effectivement, des revendications doivent être sans cesse adressées au gouvernement provincial — dont les municipalités québécoises sont très largement redevables —, les villes ont aussi le devoir d’exploiter ce qui est déjà en leur pouvoir et d’innover. Et c’est là l’une de ses ambitions pour Longueuil : innover plutôt que d’attendre que l’innovation vienne d’ailleurs. Ce changement d’approche implique nécessairement une part d’expérimentation, ce que Catherine Fournier aborde avec sérénité, préférant communiquer sans fard avec ses concitoyens sur les réussites comme sur les erreurs de son administration.
Cette conversation est aussi l’occasion de faire un bref retour sur les événements marquants de l’histoire récente du monde municipal : la Commission Charbonneau et le grand ménage municipal qui l’a suivi, puis le tournant des élections de 2021 qui marque une nouvelle étape après une période de transition. Un changement de vision s’opère depuis : d’une municipalité dont les affaires seraient « à gérer », on passe à un réel gouvernement de proximité, avec des orientations politiques claires. Une révolution à petite échelle, quoi !
La discussion s’amorce avec un retour sur les inondations du 13 septembre 2022. Nous sommes d’emblée dans le vif du sujet : la vétusté des infrastructures municipales, la nécessité de les actualiser pour faire face aux épisodes de pluie massive qui seront de plus en plus fréquents avec les changements climatiques. Le trait entre l’échelle la plus vaste, planétaire, et ses conséquences immédiates à l’échelle locale est déjà tracé.
On revient ensuite sur le parcours de Catherine, sur son enfance à Sainte-Julie et son intérêt grandissant pour la politique qui l’a mené à l’Assemblée nationale, puis à l’hôtel de ville de Longueuil. Être élue au municipal, nous dit la mairesse, permet de changer de perspective sur les enjeux : tout devient plus concret, plus rapide également, ce qui exige d’être en phase avec le terrain et faire preuve d’agilité.Quelques enjeux auxquels font face les municipalités au Québec sont expliqués : le fameux déséquilibre fiscal, le défi des infrastructures, l’impératif de densification. Des solutions bien concrètes sont aussi proposées, comme l’écofiscalité, « un ensemble d’instruments économiques visant à décourager les activités nuisibles à l’environnement ou à encourager les activités qui lui sont favorables et à en stimuler l’innovation » (Gouvernement du Québec, Le recours à l’écofiscalité, 2017, p.5). Car si, effectivement, des revendications doivent être sans cesse adressées au gouvernement provincial — dont les municipalités québécoises sont très largement redevables —, les villes ont aussi le devoir d’exploiter ce qui est déjà en leur pouvoir et d’innover. Et c’est là l’une de ses ambitions pour Longueuil : innover plutôt que d’attendre que l’innovation vienne d’ailleurs. Ce changement d’approche implique nécessairement une part d’expérimentation, ce que Catherine Fournier aborde avec sérénité, préférant communiquer sans fard avec ses concitoyens sur les réussites comme sur les erreurs de son administration.
Cette conversation est aussi l’occasion de faire un bref retour sur les événements marquants de l’histoire récente du monde municipal : la Commission Charbonneau et le grand ménage municipal qui l’a suivi, puis le tournant des élections de 2021 qui marque une nouvelle étape après une période de transition. Un changement de vision s’opère depuis : d’une municipalité dont les affaires seraient « à gérer », on passe à un réel gouvernement de proximité, avec des orientations politiques claires. Une révolution à petite échelle, quoi !