Épisode 13 - Art public, art du détournement avec Michel de Broin
Premier épisode “hors les murs”, cet épisode est aussi le premier de la seconde saison de Cadre bâti. Pour l’occasion, Guillaume et Maude visitent l’atelier de l’artiste en arts visuels et sculpteur Michel de Broin. Artiste reconnu mondialement, il a œuvré abondamment dans l’espace public avec des œuvres d’art public à Montréal (Dendrites, Révolutions, etc.) et dans plusieurs villes canadiennes et européennes. Plusieurs rétrospectives sur son œuvre ont été organisées au cours des années, dont une exposition en solo au Musée d’art contemporain de Montréal.
Après un bref tour des lieux, Michel, Guillaume et Maude se mettent à table pour discuter des plus récents projets de l’artiste, du processus qu’implique la réalisation d’une œuvre d’art public et du rapport que ces dernières entretiennent avec la ville.
Qu’est-ce que l’art public au juste ? Entre la démarche terroriste de l’œuvre organique à petite échelle et la commande publique de l’œuvre officielle qui se déploie à grande échelle, on apprend que l’art public est — entre autres — un combat, un jeu, une guerre de pouvoir ; bref, c’est le fruit d’une démarche de négociation.
La ville n’est jamais bien loin dans les œuvres de Michel de Broin. Le cadre bâti, les infrastructures urbaines, la signalétique sont souvent détournés, forçant ainsi une perspective nouvelle sur des objets et des espaces du quotidien. Une piste cyclable qui s’apparente à un barbeau dessiné par un enfant, un escalier qui nous ramène au point de départ, des tuyaux entremêlés, des lampadaires agglomérés à leur base. Michel joue avec les normes et les codes, vient déranger et interroger des systèmes bien en place. Toujours ludique, mais toujours critique également.
Après un bref tour des lieux, Michel, Guillaume et Maude se mettent à table pour discuter des plus récents projets de l’artiste, du processus qu’implique la réalisation d’une œuvre d’art public et du rapport que ces dernières entretiennent avec la ville.
Qu’est-ce que l’art public au juste ? Entre la démarche terroriste de l’œuvre organique à petite échelle et la commande publique de l’œuvre officielle qui se déploie à grande échelle, on apprend que l’art public est — entre autres — un combat, un jeu, une guerre de pouvoir ; bref, c’est le fruit d’une démarche de négociation.
La ville n’est jamais bien loin dans les œuvres de Michel de Broin. Le cadre bâti, les infrastructures urbaines, la signalétique sont souvent détournés, forçant ainsi une perspective nouvelle sur des objets et des espaces du quotidien. Une piste cyclable qui s’apparente à un barbeau dessiné par un enfant, un escalier qui nous ramène au point de départ, des tuyaux entremêlés, des lampadaires agglomérés à leur base. Michel joue avec les normes et les codes, vient déranger et interroger des systèmes bien en place. Toujours ludique, mais toujours critique également.