Faire beaucoup avec peu : être une asso féministe au Nouveau-Brunswick
Être féministe c’est avoir des idées, mais c’est aussi, voire surtout, essayer d’appliquer ces idées dans ses choix quotidiens, notamment dans l’organisation féministe où l’on travaille. Trois membres du Regroupement Féministe du Nouveau-Brunswick (RFNB) nous racontent comment le Regroupement essaie de mettre en place dans son fonctionnement interne les idéaux auxquels elles aspirent, et ce malgré le manque de financement chronique. Arianne Melara Orellana, Léonore Bailhache et Geneviève Latour nous partagent l’importance de créer des espaces militants porteurs de sens et d’espoir, des « bulles d’utopie réelle », où le féminisme est incarné dans les pratiques quotidiennes, même de manière imparfaite. Kim Dubé (professeure à l’Université de Moncton) nous présente le contexte de la province, où malgré le bilinguisme officiel, insécurité et oppression linguistiques restent des enjeux centraux.
Pour aller plus loin :
- Flahault, É., Dussuet, A. et Loiseau, D. (2014). Emploi associatif, féminisme et genre. Travail, genre et sociétés, 31(1), 101-121. https://doi.org/10.3917/tgs.031.0101.
- Latour, G. (2025). Soins d’avortement au Nouveau-Brunswick : disponibilité ne veut pas dire accessibilité. À bâbord !, (104), 56–57.
Le site internet du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick

