Cette semaine, aux rendez-vous littéraires du Fureteur, j'ai la chance de rencontrer Robert Lalonde et Jonathan Harnois autour de leur livre Tu me rappelles un souffle, qui recueille des extraits d'une correspondance que les écrivains ont entretenue pendant un an.

Nous discutons du processus qui a mené à la publications de textes aussi intimes, de comment leur correspondance a changé leur rapport à l'écriture, et de plusieurs aspects du métier d'écrivain.

Bonne écoute!

Robert Lalonde est né à Oka en 1947. Après avoir obtenu un baccalauréat ès arts au Séminaire de Sainte-Thérèse, il a poursuivi des études en interprétation théâtrale au Conservatoire d’art dramatique de Montréal.

De 2011 à 2015, il a enseigné la création littéraire au baccalauréat à l’université McGill ainsi qu’à la maîtrise et au baccalauréat à l’Université du Québec à Rimouski et à Trois-Rivières. Il a aussi été professeur d’art dramatique au cégep Lionel-Groulx et au Conservatoire d’art dramatique de Montréal. Il donne des ateliers d’écriture et de nombreuses conférences chaque année.

Homme de théâtre reconnu,  Robert Lalonde se produit régulièrement sur scène et joue dans de nombreux films et téléfilms, dont tout dernièrement la populaire série télévisée Au secours de Béatrice, diffusée à TVA.

Il se consacre également à l’adaptation de textes pour le théâtre et à l’écriture romanesque. Il a traduit, entre autres, le livre d’Anne Michaels Fugitive Pieces (La Mémoire en fuite, Boréal, 1998).

Auteur prolifique, Robert Lalonde a publié plus d'une vingtaine d'œuvres jusqu'à maintenant, dont C’est le cœur qui meurt en dernier (2013), qui a connu un grand succès populaire. Un film, adapté de ce récit, est en cours de tournage. Il est réalisé par Alexis Durand-Brault et scénarisé par Gabriel Sabourin, qui y participera aussi comme interprète aux côtés de Denise Filiatrault et de Sophie Lorain.

Né à Joliette en 1981, Jonathan Harnois a étudié la philosophie à l’Université du Québec à Montréal et voyagé sur plusieurs continents. Écrivain, marin à temps partiel, parolier à temps perdu, il signe plus d’une centaine de chansons du répertoire québécois et franco-canadien. Son premier roman, Je voudrais me déposer la tête (Sémaphore), a été finaliste au prix Anne-Hébert et plusieurs fois adapté au théâtre.

(Biographies tirées du site de Boréal : www.editionsboreal.qc.ca)