Cette semaine, dans le cadre du mois à l'honneur de Pow Pow au Fureteur, nous recevons les bédéistes Boum, Iris et Catherine Ocelot. Nous parlons du parcours qui les a menées vers le métier de bédéiste, des particularités de ce dernier, de leurs thèmes de prédilection, et de bien plus encore!

Boum est née à Montréal en 1985. Détentrice d’un DEC et d’un baccalauréat en dessin animé, elle a vu ses courts-métrages voyager un peu partout dans le monde. C’est toutefois à la bande dessinée qu’elle se consacre depuis 2011. Autrice de La petite révolution (Front Froid) et de Nausées matinales et autres petits bonheurs (La Pastèque), elle est connue surtout grâce à sa série Boumeries (Glénat Québec), récompensée aux prix Bédélys 2021. Elle a un mari, deux filles, un chat et une longue liste de choses à faire.

Dans La méduse, elle relate l’histoire d’Odette, qui, vec un petit appartement à elle seule, un emploi stable qui lui plaît et un béguin pour une cliente de sa librairie, a tout pour être heureuse… mais une méduse apparaît dans son œil et vient chambouler sa vie. À la fois touchant et étouffant, La méduse est un récit qui témoigne de l’importance de prendre la main qui nous est tendue pour que les ténèbres de la maladie et du deuil se dissipent enfin.

Originaire de Québec, Catherine Ocelot vit à Montréal avec sa fille et son petit chien. Elle est l’autrice de Talk-Show et La vie d’artiste, pour lequel elle a remporté en 2019 le prix Bédélys Québec, qui récompense la meilleure bande dessinée publiée ici. Ses livres sont parcourus de questions existentielles qu’elle met en scène avec humour et mélancolie. Symptômes est son dernier livre.

Dans cette quatrième bande dessinée, Catherine Ocelot s’interroge sur les empreintes laissées par les mots, sur ce qui rend malade et ce qui guérit, sur la nature profonde de chaque individu et sur la manière de tendre l’oreille à cette petite voix que l’on tait trop souvent.

Comme des plantes qui s’enlacent dans une serre, les récits de Symptômes s’entrecroisent et s’imbriquent les uns dans les autres pour exposer les liens qui nous unissent, mais aussi la façon dont les relations, qu’elles soient toxiques ou saines, se répercutent sur notre corps et notre esprit. Et si des fils invisibles nous reliaient pour toujours à ceux qui ont joué un rôle dans notre vie ?

Depuis son arrivée à Montréal en 2007, Iris se consacre principalement à la bande dessinée, à l’illustration et à l’écriture.
Elle commence par des bandes dessinées plutôt introspectives et autobiographiques, sous forme de blogue et de fanzines, puis se tourne vers la fiction. S’intéressant à l’humain, ses thèmes de prédilection sont le quotidien, l’amitié, la marginalité, l’anxiété, les malaises créés par les interactions sociales… Elle les traite, la plupart du temps, avec humour et dérision, mais en essayant toujours d’user de bienveillance et de sensibilité. Depuis 2015, elle est la créatrice de la série « Les autres » publiée mensuellement dans la revue pour adolescents Curium.

Parallèlement à tout cela, elle a aussi travaillé à la réalisation et à la scénarisation de la websérie animée La liste des choses qui existent.

Son dernier livre, Justine et les fils du King, raconte l’histoire de Justine, une orpheline. À 18 ans, elle se trouve un appartement dans un quartier populaire de Gatineau qu’elle doit partager avec une coloc qui n’a rien d’une fée marraine. Pour payer sa part du loyer, la jeune femme déniche un emploi aux Fils du King, un gym qui sent l’arnaque et où tout le monde ressemble à Elvis. Justine rêve grand, mais son histoire est loin d’être celle d’un conte pour enfants.