Le marqueur discursif voir dans les impératives en français acadien : un ti
Catherine Léger et Pierre-Don Giancarli répondent à la question : Le marqueur discursif voir dans les impératives en français acadien : un tic de langage? Cette capsule vidéo sur Démystifier des idées reçues sur les francophonies nord-américaines proposée par la CEFAN (La Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d'expression française en Amérique du Nord) fait partie d'une série qui vise à jeter un éclairage sur des croyances ou des notions qui circulent dans l’espace francophone. Elles sont parfois tenues pour acquises sans s’interroger sur leur bien-fondé ou qu’elles soient mises à l’épreuve. Catherine Léger est professeure à l’Université de Victoria, en Colombie-Britannique. Elle est titulaire d’un doctorat en linguistique de l’Université du Québec à Montréal et a mené des recherches postdoctorales au Smith College et à l’Université du Massachusetts à Amherst. Outre son expertise en syntaxe et en sémantique, les recherches de Catherine Léger portent sur le français en Amérique du Nord, en particulier sur sa variété sociomaternelle, le chiac, un français acadien parlé dans le sud-est du Nouveau-Brunswick. Elle s’intéresse aux emprunts à l’anglais en français acadien, aux marqueurs discursifs utilisés dans cette variété et aux idéologies linguistiques. Pierre-Don Giancarli est professeur à l’Université de Poitiers (France) et est aussi affilié à l’Université de Victoria en Colombie-Britannique (Canada). Il a codirigé deux ouvrages ainsi que publié un livre, des traductions et une cinquantaine d’articles et de chapitres de livres. Après un doctorat consacré au bilinguisme et aux fonctions de l'alternance de langues, ses recherches et publications actuelles portent sur le corse, le français, l’anglais et les variétés de français parlées au Canada (les variétés laurentiennes et acadiennes) y compris les contacts de langues en chiac.