On parle souvent, et surtout ces jours-ci, de la loi 101 comme d’un simple texte de loi qui protège une langue ultra-minoritaire en Amérique. Pourtant, mon invité voit dans la Charte de la langue française, bien plus que du droit linguistique. À vrai dire, pour Nicolas Proulx, la Charte n’incarne rien de moins qu’un modèle d’intégration et de vivre-ensemble qui s’oppose, dans ses fondements philosophiques, au multiculturalisme canadien. Ce fut un plaisir de le recevoir pour en discuter.