On répète, depuis quelques années, que le projet indépendantiste a du plomb dans l’aile. Qu’il désintéresse les plus jeunes générations. Qu’il incarne un courant politique d’une autre époque. Ces différents constats ou affirmations illustrent surtout le fait que ce que Fernand Dumont appelait la « référence québécoise » n’a pas la cote. Pourquoi ? De quelle manière l’identité nationale et le projet politique lui étant historiquement associé ont-ils perdu leur prestige? Pour en parler je reçois Étienne-Alexandre Beauregard qui publie au Boréal son premier ouvrage : Le schisme identitaire : Guerre culturelle et imaginaire québécois.