Maude Arsenault & Anne-Julie Dudemaine : pourquoi s’avouer artiste est-il si difficile? (Série Transversal)
Dans cet épisode, je réunis deux discussions à propos d’un sujet omniprésent dans le parcours de la plupart des artistes : le syndrome d’imposture et toute la gamme d’émotions qu’il peut engendrer, incluant le manque de confiance en soi.
Basé sur la liberté et la créativité, le métier d’artiste ne ressemble en rien aux autres. Que les créatrices et créateurs naviguent dans le milieu de l’art contemporain ou bien utilisent leurs pratiques à des fins commerciales, plusieurs réflexions et doutes leur sont communs : À partir de quand peut-on s’estimer artiste? Pourquoi la crainte de ne pas être à la hauteur persiste malgré l\'expérience? Comment connaître la valeur de son travail, et de quelle manière l’honorer? Quoi faire pour briser l’isolement? Pourquoi est-ce encore plus compliqué de s’assumer en tant qu’artiste lorsqu’on est une femme et/ou une personne mise en marge?
Empreints de sincérité, de questionnements porteurs et de bons conseils, les deux témoignages complémentaires offrent un éclairage sur les défis que relèvent les artistes en début de parcours, mais également tout au long de leur carrière.
Dans un premier temps, je m’entretiens avec l’artiste multidisciplinaire Maude Arsenault, qui s’est lancé au début de sa quarantaine en art visuel, après avoir été photographe de mode. À l’image de ses oeuvres, attrayantes, mais habitées de révolte, celle-ci a dû persévérer et serrer les dents pour faire sa place dans le domaine.
Ensuite, l’illustratrice et muraliste Anne-Julie Dudemaine revient sur la douloureuse acceptation de sa nature artistique il y a quelques années. Ce déclic a été ardu puisqu’elle a dû passer par un épuisement professionnel avant de se rendre compte que son désir intrinsèque était de vivre de son dessin. Malgré le succès et la reconnaissance, certaines appréhensions continuent à hanter son quotidien créatif.
Basé sur la liberté et la créativité, le métier d’artiste ne ressemble en rien aux autres. Que les créatrices et créateurs naviguent dans le milieu de l’art contemporain ou bien utilisent leurs pratiques à des fins commerciales, plusieurs réflexions et doutes leur sont communs : À partir de quand peut-on s’estimer artiste? Pourquoi la crainte de ne pas être à la hauteur persiste malgré l\'expérience? Comment connaître la valeur de son travail, et de quelle manière l’honorer? Quoi faire pour briser l’isolement? Pourquoi est-ce encore plus compliqué de s’assumer en tant qu’artiste lorsqu’on est une femme et/ou une personne mise en marge?
Empreints de sincérité, de questionnements porteurs et de bons conseils, les deux témoignages complémentaires offrent un éclairage sur les défis que relèvent les artistes en début de parcours, mais également tout au long de leur carrière.
Dans un premier temps, je m’entretiens avec l’artiste multidisciplinaire Maude Arsenault, qui s’est lancé au début de sa quarantaine en art visuel, après avoir été photographe de mode. À l’image de ses oeuvres, attrayantes, mais habitées de révolte, celle-ci a dû persévérer et serrer les dents pour faire sa place dans le domaine.
Ensuite, l’illustratrice et muraliste Anne-Julie Dudemaine revient sur la douloureuse acceptation de sa nature artistique il y a quelques années. Ce déclic a été ardu puisqu’elle a dû passer par un épuisement professionnel avant de se rendre compte que son désir intrinsèque était de vivre de son dessin. Malgré le succès et la reconnaissance, certaines appréhensions continuent à hanter son quotidien créatif.