Annie Baillargeon & Mikael Lepage : l'autoreprésentation, miroir des identités
L’artiste est-il.elle vraiment comme il ou elle se représente? Où se situe la frontière entre autofiction et autobiographie en art visuel? De quelles manières l’autoreprésentation peut-elle faire office à la fois de miroir pour s’observer, s’émanciper, mais aussi devenir un outil pour interroger la construction de l’identité et la décloisonner? Dans cet épisode, deux artistes nous immergent au sein de leurs pratiques empreintes d’introspection, mais porteuses de réflexions collectives.
(10:35) Dans un premier temps, Annie Baillargeon qui conjugue pratique performative, photomontage, vidéo et peinture nous parle de ses œuvres féministes et irrévérencieuses. L’artiste s’approprie les injonctions qui pèsent sur les corps traditionnellement féminins afin de provoquer la normativité capitaliste : minceur, beauté, maternité, docilité, perfection. Selon ses propres mots, son art se base « sur une représentation exaltée et transgressive du corps ». Dans son travail pictural et performatif résonnent les contrastes : lumière et noirceur, minimalisme et surabondance, rituel et chaos, flamboyance et silence. Récemment, elle s’est questionnée sur les conséquences d’Instagram et des tendances skin care qui prolifèrent dans nos écrans. @baillargeon.annie @squarefemininity
(37:30) Ensuite, le peintre Mikael Lepage nous amène à mieux comprendre ses autoportraits exécutés à la peinture à l’huile qui défient les archétypes et s’amusent du spectacle qu’on fait de soi. Intemporelles, énigmatiques et symboliques, ses toiles expriment sa vision d’une masculinité libérée de son carcan, autant qu’elles nous invitent à réfléchir à notre expression de genre et aux codes vestimentaires qui régissent bien souvent les rôles binaires. Tout en lenteur, l’artiste nous plonge au plus creux des détails de ses tableaux afin de déceler de nouvelles formes de représentations. @mikael.lepage.art
Surprise! Deux autres artistes nous offrent des témoignages éclairs. Il s’agit de la peintre Marie-Danielle Duval et de la photographe Aja Palmer.
(10:35) Dans un premier temps, Annie Baillargeon qui conjugue pratique performative, photomontage, vidéo et peinture nous parle de ses œuvres féministes et irrévérencieuses. L’artiste s’approprie les injonctions qui pèsent sur les corps traditionnellement féminins afin de provoquer la normativité capitaliste : minceur, beauté, maternité, docilité, perfection. Selon ses propres mots, son art se base « sur une représentation exaltée et transgressive du corps ». Dans son travail pictural et performatif résonnent les contrastes : lumière et noirceur, minimalisme et surabondance, rituel et chaos, flamboyance et silence. Récemment, elle s’est questionnée sur les conséquences d’Instagram et des tendances skin care qui prolifèrent dans nos écrans. @baillargeon.annie @squarefemininity
(37:30) Ensuite, le peintre Mikael Lepage nous amène à mieux comprendre ses autoportraits exécutés à la peinture à l’huile qui défient les archétypes et s’amusent du spectacle qu’on fait de soi. Intemporelles, énigmatiques et symboliques, ses toiles expriment sa vision d’une masculinité libérée de son carcan, autant qu’elles nous invitent à réfléchir à notre expression de genre et aux codes vestimentaires qui régissent bien souvent les rôles binaires. Tout en lenteur, l’artiste nous plonge au plus creux des détails de ses tableaux afin de déceler de nouvelles formes de représentations. @mikael.lepage.art
Surprise! Deux autres artistes nous offrent des témoignages éclairs. Il s’agit de la peintre Marie-Danielle Duval et de la photographe Aja Palmer.