La déconversion religieuse
Si les expériences de conversion religieuse sont des objets d’études privilégiés des en sciences des religions, celles des déconversions le sont beaucoup moins. Les situations de déconversions représentent pourtant des moments charnières pour les individus qui les vivent. Ces personnes peuvent vivre de la détresse intense, émotionnelle ou cognitive. Elles peuvent être appelées à redéfinir leurs liens d’appartenance, à changer d’emploi, de partenaire de vie. Le parcours de certaine personne peut aussi être parfois plus dramatique, les menant jusqu’au suicide.
Ces parcours divers s’ancrent dans un contexte bien spécifique de pluralité religieuse, de société sécularisée, impliquant perte de sens, recherche de soi, mise à distance personnelles des croyances, pouvant conduire à remettre en question une appartenance religieuse, C’est ici que prend tout le sens de la liberté de religion, liberté de croire ou de ne pas croire, de quitter une appartenance religieuse.
Dans cet épisode, nous allons donc nous demander quels sont les enjeux sociologiques psychologiques, et juridiques de la déconversion. Qu’est-ce que cela implique de changer son rapport personnel aux croyances ? Dans quel contexte social s’ancrent les expériences de déconversion ?
Tout cela, nous allons l’aborder avec mes deux invités, Raphaël Mathieu Legault-Laberge et Mélanie Gagné. Raphaël Mathieu Legault-Laberge est titulaire d’un doctorat en Études du religieux contemporain de l’Université de Sherbrooke. Spécialiste des sciences humaines des religions, posant un regard multidisciplinaire sur le religieux, ses recherches portent avant tout sur les groupes anabaptistes du Canada. Chercheur partenaire et coordonnateur du Centre de recherche Société, Droit et Religions de l’Université de Sherbrooke. Mélanie Gagné est détentrice d’une maîtrise en étude des pratiques psychosociales de l’Université du Québec à Rimouski. Après avoir vécu une expérience de déconversion, elle en a fait son sujet de spécialisation. Aujourd’hui, elle travaille en accompagnement humain, elle enseigne, écrit et présente des conférences. Ils viennent nous parler tous les deux également d’un ouvrage collectif à paraitre incluant des récits de déconversions.
Ces parcours divers s’ancrent dans un contexte bien spécifique de pluralité religieuse, de société sécularisée, impliquant perte de sens, recherche de soi, mise à distance personnelles des croyances, pouvant conduire à remettre en question une appartenance religieuse, C’est ici que prend tout le sens de la liberté de religion, liberté de croire ou de ne pas croire, de quitter une appartenance religieuse.
Dans cet épisode, nous allons donc nous demander quels sont les enjeux sociologiques psychologiques, et juridiques de la déconversion. Qu’est-ce que cela implique de changer son rapport personnel aux croyances ? Dans quel contexte social s’ancrent les expériences de déconversion ?
Tout cela, nous allons l’aborder avec mes deux invités, Raphaël Mathieu Legault-Laberge et Mélanie Gagné. Raphaël Mathieu Legault-Laberge est titulaire d’un doctorat en Études du religieux contemporain de l’Université de Sherbrooke. Spécialiste des sciences humaines des religions, posant un regard multidisciplinaire sur le religieux, ses recherches portent avant tout sur les groupes anabaptistes du Canada. Chercheur partenaire et coordonnateur du Centre de recherche Société, Droit et Religions de l’Université de Sherbrooke. Mélanie Gagné est détentrice d’une maîtrise en étude des pratiques psychosociales de l’Université du Québec à Rimouski. Après avoir vécu une expérience de déconversion, elle en a fait son sujet de spécialisation. Aujourd’hui, elle travaille en accompagnement humain, elle enseigne, écrit et présente des conférences. Ils viennent nous parler tous les deux également d’un ouvrage collectif à paraitre incluant des récits de déconversions.