Crimes haineux au Québec et au Canada : un état des lieux
Depuis octobre 2023, une vague de crimes haineux déferle sur le Québec et le Canada, frappant de plein fouet les communautés musulmanes et juives. Cette recrudescence s'inscrit dans un contexte de montée de la haine et de l'intolérance qui ne se limite pas à la situation actuelle à Gaza et en Israël, mais qui s'amplifie depuis plus de dix ans dans.
L'attaque du Centre culturel islamique de Québec en 2017 et le meurtre d'une famille musulmane à London en 2021 illustrent la violence haineuse qui sévit dans le pays depuis plusieurs années. Des actes terroristes visent des communautés en raison de leur religion, de leur genre ou de leur sexualité. Il y a également eu une hausse drastique des crimes haineux envers les communautés LGBTQ+, particulièrement envers les personnes trans et non-binaires, notamment dans le cadre des manifestations "1 Million March 4 Children" organisées à travers le Canada en septembre dernier.
Cette recrudescence des actes haineux exacerbe les tensions et nourrit les amalgames. Amira Elghawaby, représentante canadienne contre l'islamophobie, souligne la difficulté accrue de son travail face à l'escalade des tensions. La majorité des incidents ne sont jamais signalés, laissant les victimes dans l'isolement et la douleur. Le silence face à la haine ne fait qu'aggraver la situation.
La haine menace la sécurité publique, la démocratie et les droits fondamentaux. L'absence de responsabilisation des auteurs encourage la banalisation de la violence. Face à cette montée des crimes haineux, plusieurs chercheurs, organisations antiracistes et individus concernés par ces crimes appellent les gouvernements provinciaux et fédéraux à mettre en place des mesures proactives pour contrer la haine avant qu'il ne soit trop tard.
Pour mieux comprendre les enjeux entourant cette situation, j’accueille deux invitées pour répondre à mes questions d’aujourd’hui. Il s’agit de Michèle Vatz-Laaroussi professeure retraité associée à l’École de travail social de l’Université de Sherbrooke et Safa Ben Saad, conseillère à la recherche et professeure associée au CERC. Toutes deux sont également chercheuses associées au Sodrus.
L'attaque du Centre culturel islamique de Québec en 2017 et le meurtre d'une famille musulmane à London en 2021 illustrent la violence haineuse qui sévit dans le pays depuis plusieurs années. Des actes terroristes visent des communautés en raison de leur religion, de leur genre ou de leur sexualité. Il y a également eu une hausse drastique des crimes haineux envers les communautés LGBTQ+, particulièrement envers les personnes trans et non-binaires, notamment dans le cadre des manifestations "1 Million March 4 Children" organisées à travers le Canada en septembre dernier.
Cette recrudescence des actes haineux exacerbe les tensions et nourrit les amalgames. Amira Elghawaby, représentante canadienne contre l'islamophobie, souligne la difficulté accrue de son travail face à l'escalade des tensions. La majorité des incidents ne sont jamais signalés, laissant les victimes dans l'isolement et la douleur. Le silence face à la haine ne fait qu'aggraver la situation.
La haine menace la sécurité publique, la démocratie et les droits fondamentaux. L'absence de responsabilisation des auteurs encourage la banalisation de la violence. Face à cette montée des crimes haineux, plusieurs chercheurs, organisations antiracistes et individus concernés par ces crimes appellent les gouvernements provinciaux et fédéraux à mettre en place des mesures proactives pour contrer la haine avant qu'il ne soit trop tard.
Pour mieux comprendre les enjeux entourant cette situation, j’accueille deux invitées pour répondre à mes questions d’aujourd’hui. Il s’agit de Michèle Vatz-Laaroussi professeure retraité associée à l’École de travail social de l’Université de Sherbrooke et Safa Ben Saad, conseillère à la recherche et professeure associée au CERC. Toutes deux sont également chercheuses associées au Sodrus.