Éditorial


Les fameuses résolutions!


On aimerait tous et toutes tenir nos résolutions, mais une fois prononcées, nous savons déjà que ce ne sera pas le cas. En moyenne, les résolutions de début d’année sont abandonnées après moins d’un mois. Cela fait l’affaire des gyms qui font le plein de clients au mois de janvier. Plusieurs de ces sportifs en herbe, après le mois de janvier, délaissent la salle de sport pour le reste de  l’année afin de s’enraciner, une fois de plus, dans l’oisiveté. L’être humain est ainsi fait : chassez le naturel et il revient au galop. Mais bon, soyons positifs, ne serait-ce que pour les prochaines lignes. Nouvelle année, porteuse d’espoirs et de rêves! Pourquoi ne pas mettre nos lunettes roses, ne serait-ce qu’une fois dans l’année, et souhaiter qu’enfin nous devenions tous et toutes solidaires, et ce, par delà nos différences, espérer plus d\'égalité et de justice sociale et moins de guerres absurdes? L’instant d’un court moment, celui du début de l’année, tout est possible… Jusqu’à la fin du mois!


Les Canadiens 2023 ou l’éteignoir de la Sainte-Flanelle


D’emblée, disons-le : si les Nordiques étaient de retour, le Canadien renaîtrait, tel le Phénix,  de ses cendres. Une bonne rivalité, voilà ce qui manque au Canadien! Mais bon, comme la Vieille Capitale n’est pas prête de revoir l’un des plus beaux chandails que la LNH aura eu, regardons les autres solutions. Plusieurs partisans rêvent au repêchage d’obtenir Connor Bedard. Certes, ce serait fantastique, car le jeune est exceptionnel. Cependant, nombre de fois, ces mêmes partisans ont fait la même erreur, soit porter aux nues une recrue. Attendre de Messie n’est pas la solution. Nous risquons de l’attendre longtemps. Certes, un leader fort ne ferait pas de tort, mais, mal entouré, ce dernier est voué à échouer. Combien de jeunes se sont assis sur le banc des partants et n’ont pas livré la marchandise? N’oublions pas que le marché de Montréal est stressant, exigeant et c’est sans compter les attractions de toutes sortes qu’offre la métropole aux jeunes recrues. Le Canadien est en reconstruction depuis longtemps, trop longtemps. Les partisans sont patients, extrêmement patients… Peut-être qu’une décision drastique serait la solution. Si nous arrêtions de les encourager et d’aller les voir, cela amènerait peut-être l’organisation à remettre la locomotive sur les rails…


Les Américains, on les aime ou on ne les aime pas?


Dans l’équipe de Radio-Luminol, les opinions sont partagées. Rémy les trouve un peu trop guerriers et imbus d’eux. Se prenant pour les gendarmes de la Terre, ils sont de tous les combats. Évidemment, n’ayant pas la puissance militaire, ni leur puissance économique, le Canada se retrouve à être subordonné au États-Unis. Cela nous amène à regarder le point de vue de Fred. Pour ce dernier, les États-Unis ont prêché par l’exemple en s\'affranchissant de l\'Angleterre. Pour un indépendantiste, obtenir sa liberté est le but ultime. De plus, se retrouver dans le même pays que des gens, les Loyalistes pour ne pas les nommer, qui ont fui la souveraineté chèrement acquise par les Étasuniens afin de venir se réfugier au Canada et rester fidèle à la royauté britannique, est, pour Fred, honteux. Voilà pourquoi, il se sent plus près des Américains que des Canadiens-Anglais. Alain s’inquiète beaucoup concernant l’immigration illégale profitant des failles juridiques liées au Chemin Roxham. De nature accueillante, tout comme l’équipe de Radio-Luminol, il aimerait que les migrants puissent être mieux accompagnés afin qu’ils ne soient pas déçus de ce que le Canada a à leur offrir. Une collaboration plus étroite entre les Américains et les Canadiens mènerait à coup sûr à une meilleure façon d\'accueillir les laissés-pour-compte.