Fri 4 Nov 2022
Saison 2, épisode 9
Éditorial
Se rationner pour que notre système social-démocrate ne s’effondre
pas
Force est d’admettre que nous ne sommes plus dorlotés par un
système que nous pourrions définir d’état providence issus de la Révolution Tranquille.
Les structures lourdement bureaucratiques auront fait dérailler ce qui aurait
pu être une réussite économique et sociale. Les années 60, 70, voire 80 furent l’âge
d’or d’un Québec qui, s’étant développé à une vitesse fulgurante, se croyait promis
à un avenir radieux. Malheureusement, au lieu d’établir des paramètres clairs
qui auraient permis de développer nos structures de manière adéquate, d’année
en année, celles-ci sont devenues des monstres ingérables qui nous coûtent,
permettez-moi d’être un tant soit peu vulgaire, la peau des fesses! En
rajoutant à la catastrophe administrative une démographie dans laquelle une
large partie de la population âgée dépasse de beaucoup en nombre le nombre personnes
en âge de travailler, nous nous retrouvons dans ce que d’aucuns appellent une
tempête parfaite. Pour remédier à la situation, rien ne sera simple, et ce sera
probablement douloureux. Dégraisser les strates supérieures engageant des
fonctionnaires, beaucoup trop nombreux, et ce, dans tous les ministères, et
rediriger ces gens où le besoin se fait sentir serait déjà bon un départ. De ce
côté, il est permis d’espérer, mais les dernières décennies, peu importe le gouvernement,
on nous a offert tout à fait le contraire, à savoir plus de structures et plus
de fonctionnaires. En bout de ligne, qui paie la note, dans tous les sens du
terme? Le citoyen. L’avenir sera meilleur nous dit François Legault… Permettez-moi
d’en douter!
Le Cinéma québécois
À moins d’un revirement spectaculaire, ça semble être la
chronique d’une mort annoncée pour le cinéma québécois. Les raisons sont
multiples. La plus évidente se trouve au sein même de l’industrie
cinématographique canadienne. Celle-ci a de moins en moins envie de financer
des productions québécoises et francophones qui, à leurs yeux, n’a aucune
valeur. Comment ne pas y voir, encore une fois, une attaque envers la culture
québécoise? Le multiculturalisme canadien n’a que faire de notre peuple fondateur.
Le voir disparaitre ferait son affaire. Les diffuseurs, pour qui l’argent est
maître, sont aussi tributaires des problèmes que traverse le cinéma québécois.
Le calcul est simple. Moins les films québécois sont diffusés, moins ils auront
la chance de se faire voir et apprécier du public. Ainsi, celui-ci se tournera vers
les grosses productions, en particulier le jeune public, et n’aura aucune
chance de visionner des productions d’ici. Au Québec, le talent est là! Plusieurs
films ont rayonné à l’international! Ce serait une erreur de laisser mourir cette
industrie! Le cinéma québécois fait partie de la diversité!
Le mois des morts!
Novembre! La noirceur! La pluie! Le froid! Il doit bien y
avoir quelque chose de positif? Rémy nous a concocté une superbe chanson qui,
espérons-le, lui aura permis d’exorciser sa peur de la Grande Faucheuse! Une
chose est certaine : nous allons tous mourir. Certains philosophes affirment
que c’est la seule véritable justice. Riches ou pauvres, nous finirons tous et
toutes par nourrir les asticots. Ce qui est positif, c’est que le mois finira
par passer. L’hiver s’installera. Certains y prendront goût. D’autres non. Mais
les beaux jours reviendront. D’ici là, ayons une petite pensée pour toutes les
personnes qui nous ont quittés. On vous souhaite tout de même un bon mois de
novembre. Prenons le temps de vivre!
Se rationner pour que notre système social-démocrate ne s’effondre
pas
Force est d’admettre que nous ne sommes plus dorlotés par un
système que nous pourrions définir d’état providence issus de la Révolution Tranquille.
Les structures lourdement bureaucratiques auront fait dérailler ce qui aurait
pu être une réussite économique et sociale. Les années 60, 70, voire 80 furent l’âge
d’or d’un Québec qui, s’étant développé à une vitesse fulgurante, se croyait promis
à un avenir radieux. Malheureusement, au lieu d’établir des paramètres clairs
qui auraient permis de développer nos structures de manière adéquate, d’année
en année, celles-ci sont devenues des monstres ingérables qui nous coûtent,
permettez-moi d’être un tant soit peu vulgaire, la peau des fesses! En
rajoutant à la catastrophe administrative une démographie dans laquelle une
large partie de la population âgée dépasse de beaucoup en nombre le nombre personnes
en âge de travailler, nous nous retrouvons dans ce que d’aucuns appellent une
tempête parfaite. Pour remédier à la situation, rien ne sera simple, et ce sera
probablement douloureux. Dégraisser les strates supérieures engageant des
fonctionnaires, beaucoup trop nombreux, et ce, dans tous les ministères, et
rediriger ces gens où le besoin se fait sentir serait déjà bon un départ. De ce
côté, il est permis d’espérer, mais les dernières décennies, peu importe le gouvernement,
on nous a offert tout à fait le contraire, à savoir plus de structures et plus
de fonctionnaires. En bout de ligne, qui paie la note, dans tous les sens du
terme? Le citoyen. L’avenir sera meilleur nous dit François Legault… Permettez-moi
d’en douter!
Le Cinéma québécois
À moins d’un revirement spectaculaire, ça semble être la
chronique d’une mort annoncée pour le cinéma québécois. Les raisons sont
multiples. La plus évidente se trouve au sein même de l’industrie
cinématographique canadienne. Celle-ci a de moins en moins envie de financer
des productions québécoises et francophones qui, à leurs yeux, n’a aucune
valeur. Comment ne pas y voir, encore une fois, une attaque envers la culture
québécoise? Le multiculturalisme canadien n’a que faire de notre peuple fondateur.
Le voir disparaitre ferait son affaire. Les diffuseurs, pour qui l’argent est
maître, sont aussi tributaires des problèmes que traverse le cinéma québécois.
Le calcul est simple. Moins les films québécois sont diffusés, moins ils auront
la chance de se faire voir et apprécier du public. Ainsi, celui-ci se tournera vers
les grosses productions, en particulier le jeune public, et n’aura aucune
chance de visionner des productions d’ici. Au Québec, le talent est là! Plusieurs
films ont rayonné à l’international! Ce serait une erreur de laisser mourir cette
industrie! Le cinéma québécois fait partie de la diversité!
Le mois des morts!
Novembre! La noirceur! La pluie! Le froid! Il doit bien y
avoir quelque chose de positif? Rémy nous a concocté une superbe chanson qui,
espérons-le, lui aura permis d’exorciser sa peur de la Grande Faucheuse! Une
chose est certaine : nous allons tous mourir. Certains philosophes affirment
que c’est la seule véritable justice. Riches ou pauvres, nous finirons tous et
toutes par nourrir les asticots. Ce qui est positif, c’est que le mois finira
par passer. L’hiver s’installera. Certains y prendront goût. D’autres non. Mais
les beaux jours reviendront. D’ici là, ayons une petite pensée pour toutes les
personnes qui nous ont quittés. On vous souhaite tout de même un bon mois de
novembre. Prenons le temps de vivre!