Pierre Gervais et ses secrets!


La première question qui nous vient spontanément à l’esprit lorsqu’on prend connaissance du livre Au cœur du vestiaire, c’est : « Pourquoi écrire cet ouvrage digne d’un pavé dans la mare ou sur la glace (si vous préférez)? » Gervais écorche plusieurs personnes dans son bouquin. Après le vibrant hommage que le Canadien lui a rendu au Centre Bell pour sa retraite, il n’est pas surprenant de voir autant de gens monter aux barricades! Agir de la sorte est tout à fait disgracieux! La plupart des lecteurs qui recevront Au cœur du vestiaire en cadeau à Noël, marketing oblige, ici le « timing » entre le lancement du livre et le temps des fêtes ne peut être une coïncidence, auront un dilemme éthique : qui croire? En effet, n’ayant pas été au cœur du vestiaire, le lecteur devra choisir de croire ou de ne pas croire Gervais. Nous revenons à notre question. Pourquoi écrire ce livre? Avait-il des comptes à régler? Pourquoi attendre sa retraite pour en parler? Pour ne pas se faire renvoyer? Possible, même probable. N’empêche que pour Bergevin et Ducharme qui avaient supposément perdu leur vestiaire, en 2020-2021, l’équipe s’est tout de même rendue à la finale de la Coupe Stanley. Difficile de croire qu’un entraineur puisse se rendre là en ayant perdu son vestiaire! Avis à nos proches. Ce livre ne serait pas un beau cadeau à mettre, à notre nom, sous l’arbre de Noël. Nous n’en voulons pas! Seuls ceux qui étaient Au cœur du vestiaire connaissent la vérité.



Minuit moins une pour le climat


Nous aimons tous et toutes conduire notre voiture. Malheureusement, celle-ci est directement liée aux changements climatiques. Cela nous emmerde tout autant que vous, car nous aimons conduire notre bagnole! Pourtant, c’est la réalité. Par ailleurs, il n’y a pas que les voitures qui nuisent à l’environnement, mais tout notre mode de vie. Il y a deux solutions devant cette évidence, soit on ne change rien et nous disparaitrons ou nous mettons tous et toutes la main à la pâte afin de sauver notre planète. Nous le savons, tout ça a déjà été dit. Tout le monde l’a dit. Même Steven Guilbault continue de prêcher dans un désert où le pétrole coule à flot. Même cet ancien militant de Greenpeace, reconverti en politicien, semble à bout de ressource. Nous en sommes à la COP 27. Pourtant, nous polluons encore plus qu’avant. Qu’en sera-t-il à la COP 100? Est-ce que la Terre, notre Terre sera encore habitable? Comme le dit le dicton : « Les bottines doivent suivre les babines. » L’ONU parle beaucoup, mais les actions concrètes se font attendre. À la fin de ses mots, nous nous rendons compte que nous sommes passés de minuit moins une à minuit moins une demie. Qu’attendons-nous pour agir et changer nos modes de vie?



L’affaire Julien Lacroix


Lacroix. Un nom prémonitoire pourrait-on croire. Crucifié et à moitié décrucifié. Retournera-t-il pleinement sur sa croix? Les médias sociaux sont le nouveau tribunal public. Ponce Pilate avait écouté la voix du public et condamné Jésus. Certes, Julien Lacroix n’est pas Jésus. Il a ses torts, même peut-être ses déviances, mais comme tous les citoyens d’un pays démocratique, c’est la justice qui aurait dû décider si celui-ci a fait des victimes. N’importe qui dénonce n’importe quoi sur les réseaux sociaux et, tout de suite, les gens croient les supposés victimes. Nous ne pouvons pas baser notre système de justice sur de telles méthodes relevant de l’émotion pure. Un supposé criminel doit avoir le droit de se défendre et doit, de prime abord, être présumé innocent. C’est à la Couronne de prouver sa culpabilité. Nous préférons de loin ce système que celui des Ayatollah de ce monde qui lapident les gens sans véritable procès.