NEOQUÉBEC-RADIO : SAFI NSIEMPBA, AVOCATE-ENQUÊTRICE / PORTE-PAROLE DU RAFIQ
Lundi 2 décembre dernier, dans le cadre des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, le Réseau d\'actions pour l\'égalité des femmes immigrées et racisées du Québec (RAFIQ) et le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) ont tenu une conférence de presse. Cette rencontre visait à souligner les conséquences de la crise du logement sur les femmes immigrées et racisées, et à interpeller le gouvernement du Québec pour des actions concrètes garantissant un accès au logement décent pour ces femmes.
SAFI NSIEMPBA, porte-parole du comité de lutte contre la discrimination et le racisme au sein du RAFIQ, invitée de Cyrille ekwalla à l\'émission Neoquébec, a commencé par expliquer que son engagement découle d\'une volonté de redonner à une communauté qui lutte pour des droits fondamentaux. Avocate enquêtrice spécialisée en droit de l’emploi et du travail, elle a apporté un éclairage technique sur les enjeux structurels de discrimination touchant particulièrement les femmes immigrées et racisées, qu’elle appelle les « FIERS ».
Choix cornélien : la violence conjugale ou l\'itinérance
Selon l\'avocate, la crise du logement exacerbe les discriminations par un croisement des oppressions : genre, statut migratoire précaire, barrière linguistique et méconnaissance des droits. Les propriétaires imposent parfois des conditions illégales, comme l’exigence de plusieurs mois de loyer d’avance. Et cette précarité fragilise les femmes notamment, celles victimes de violences conjugales, les poussant à choisir entre rester dans un environnement dangereux ou risquer l’itinérance.
Il était important pour Safi Nsiembpa de préciser que le RAFIQ n\'agit pat comme un centre d\'hébergement ou une Maison de femmes, mais plutôt commet comme un réseau de sensibilisation et de vulgarisation, sans intervention directe, en organisant des ateliers, conférences et guides pratiques pour informer les femmes sur leurs droits.
La conférence avait donc pour objectif d\'énoncer quatre revendications principales auprès du gouvernement : doubler la part du logement social d’ici 15 ans, modifier le règlement d’attribution des logements sociaux pour inclure les personnes au statut migratoire précaire,poursuivre les propriétaires coupables de discrimination, et lancer des campagnes publiques de sensibilisation.
Enfin, Safi Nsiempba a souligné que l’inaction gouvernementale face à la crise du logement a amplifié les inégalités; et c\'est la raison pour laquelle, au nom du RAFIQ, elle appelle à une mobilisation collective, tant des citoyens que des décideurs, pour garantir un avenir où chaque femme, quelles que soient ses origines, pourra vivre dans des conditions dignes et sécuritaires.
(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Dec. 2024)
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SAFI NSIEMPBA, porte-parole du comité de lutte contre la discrimination et le racisme au sein du RAFIQ, invitée de Cyrille ekwalla à l\'émission Neoquébec, a commencé par expliquer que son engagement découle d\'une volonté de redonner à une communauté qui lutte pour des droits fondamentaux. Avocate enquêtrice spécialisée en droit de l’emploi et du travail, elle a apporté un éclairage technique sur les enjeux structurels de discrimination touchant particulièrement les femmes immigrées et racisées, qu’elle appelle les « FIERS ».
Choix cornélien : la violence conjugale ou l\'itinérance
Selon l\'avocate, la crise du logement exacerbe les discriminations par un croisement des oppressions : genre, statut migratoire précaire, barrière linguistique et méconnaissance des droits. Les propriétaires imposent parfois des conditions illégales, comme l’exigence de plusieurs mois de loyer d’avance. Et cette précarité fragilise les femmes notamment, celles victimes de violences conjugales, les poussant à choisir entre rester dans un environnement dangereux ou risquer l’itinérance.
Il était important pour Safi Nsiembpa de préciser que le RAFIQ n\'agit pat comme un centre d\'hébergement ou une Maison de femmes, mais plutôt commet comme un réseau de sensibilisation et de vulgarisation, sans intervention directe, en organisant des ateliers, conférences et guides pratiques pour informer les femmes sur leurs droits.
La conférence avait donc pour objectif d\'énoncer quatre revendications principales auprès du gouvernement : doubler la part du logement social d’ici 15 ans, modifier le règlement d’attribution des logements sociaux pour inclure les personnes au statut migratoire précaire,poursuivre les propriétaires coupables de discrimination, et lancer des campagnes publiques de sensibilisation.
Enfin, Safi Nsiempba a souligné que l’inaction gouvernementale face à la crise du logement a amplifié les inégalités; et c\'est la raison pour laquelle, au nom du RAFIQ, elle appelle à une mobilisation collective, tant des citoyens que des décideurs, pour garantir un avenir où chaque femme, quelles que soient ses origines, pourra vivre dans des conditions dignes et sécuritaires.
(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Dec. 2024)
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