NEOQUÉBEC-RADIO : GRACIA KASOKI KATAHWA - POURQUOI LA VILLE INTERJETTE EN APPEL LA DÉCISION DU JUSGE QUI CONDAMNE LE SPVM POUR PROFILAGE RACIAL
L\'entrevue de GRACIA KASOKI KATAHWA, mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et responsable de la lutte contre le racisme et les discriminations systémiques au sein du comité exécutif de Montréal, porte sur une décision historique concernant le profilage racial pratiqué par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). La Cour supérieure a reconnu, pour la première fois au Québec, que le SPVM se livre au profilage racial, une pratique condamnée qui mène à l\'indemnisation des victimes.
Gracia Kasoki Katahwa souligne que cette décision est historique, car elle reconnaît officiellement l\'existence du racisme systémique et du profilage racial au sein du SPVM, une reconnaissance qui n\'a jamais été faite auparavant ni au Québec ni au Canada. La ville de Montréal, en tant qu\'employeur des policiers, a été jugée responsable et condamnée à indemniser les victimes. Toutefois, la Ville de Montréal a décidé de faire appel d\'une partie du jugement, non pour contester l\'existence du profilage racial, mais pour modifier certains aspects du jugement, notamment sur la façon d\'indemniser les victimes.
La responsable de la lutte au racisme et aux discriminations systémiques au comité éxécutif explique que la Ville est d\'accord pour indemniser les victimes, mais souhaite que l\'indemnisation soit individuelle, plutôt que collective, pour garantir que l\'argent aille directement aux personnes concernées et non au gouvernement du Québec, qui ne reconnaît pas officiellement le racisme systémique. De plus, elle remet en question la décision de la juge qui impute une faute directe à la Ville concernant les pratiques policières, soutenant que ces pratiques relèvent de la loi provinciale sur la police et non du Conseil municipal.
Gracia Kasoki Katahwa conclut en affirmant que l\'administration de la ville est déterminée à poursuivre ses efforts pour lutter contre le profilage racial et améliorer la reddition de comptes du SPVM, tout en appelant à une réflexion approfondie sur la responsabilité des pratiques policières au Québec.
(c) CYEK-LE PODCAST / Oct. 2024
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d\'informations.
Gracia Kasoki Katahwa souligne que cette décision est historique, car elle reconnaît officiellement l\'existence du racisme systémique et du profilage racial au sein du SPVM, une reconnaissance qui n\'a jamais été faite auparavant ni au Québec ni au Canada. La ville de Montréal, en tant qu\'employeur des policiers, a été jugée responsable et condamnée à indemniser les victimes. Toutefois, la Ville de Montréal a décidé de faire appel d\'une partie du jugement, non pour contester l\'existence du profilage racial, mais pour modifier certains aspects du jugement, notamment sur la façon d\'indemniser les victimes.
La responsable de la lutte au racisme et aux discriminations systémiques au comité éxécutif explique que la Ville est d\'accord pour indemniser les victimes, mais souhaite que l\'indemnisation soit individuelle, plutôt que collective, pour garantir que l\'argent aille directement aux personnes concernées et non au gouvernement du Québec, qui ne reconnaît pas officiellement le racisme systémique. De plus, elle remet en question la décision de la juge qui impute une faute directe à la Ville concernant les pratiques policières, soutenant que ces pratiques relèvent de la loi provinciale sur la police et non du Conseil municipal.
Gracia Kasoki Katahwa conclut en affirmant que l\'administration de la ville est déterminée à poursuivre ses efforts pour lutter contre le profilage racial et améliorer la reddition de comptes du SPVM, tout en appelant à une réflexion approfondie sur la responsabilité des pratiques policières au Québec.
(c) CYEK-LE PODCAST / Oct. 2024
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d\'informations.