NEOQUÉBEC-RADIO : DAYE DIALLO, VP AU CONSEIL DU PATRONAT DU QUÉBEC
DAYE DIALLO, vice-président Politiques de main d\'oeuve et intelligence économique au Conseil du patronat du Québec, discute avec Cyrille Ekwalla de la récente politique d’immigration au Québec, soulignant les défis pour les employeurs face aux changements fréquents dans les règles d\'immigration.
Daye Diallo exprime l’inquiétude des entreprises québécoises, qui dépendent des travailleurs étrangers pour compenser une main-d\'œuvre locale vieillissante et insuffisante. Les modifications des seuils d’immigration, accompagnées de restrictions accrues pour les permis de travail temporaires, compliquent leurs efforts pour recruter à l’étranger, compromettant ainsi leur capacité à fonctionner efficacement. Reprenant les propos du chef de la Direction et Président du CPQ, Karl Blackburn, il critique ces ajustements comme une approche \"destructrice\" en raison de leur impact potentiel sur l’économie.
Pour les employeurs, il y a une quasi-impossibilité de faire des prévisions
Daye Diallo explique que, pour les employeurs, le véritable problème est moins le nombre de travailleurs admis que l\'imprévisibilité des règles. Avec 140 000 postes vacants au Québec, les entreprises peinent à recruter localement malgré les bas taux de chômage. Il cite l\'exemple de Vêtements SP, qui envisage de délocaliser sa production faute de travailleurs disponibles, illustrant les répercussions économiques concrètes.
Régionalisation de l\'immigration : iIncitatifs plutôt que obligations
Le vice-président au CPQ déplore aussi les restrictions touchant les étudiants étrangers, qui contribuent aux institutions éducatives et souhaitent souvent s\'établir au Québec après leurs études. Daye Diallo plaide pour une approche favorisant la régionalisation de l’immigration par des incitatifs, non par des obligations, et insiste sur l’importance de consulter les parties prenantes avant de décider de nouvelles mesures.
Que répond-il à la question ou à la critique qui veut que les employeurs, ne \"voient en ces travailleurs que des outisl de production ?\"Daye Diallo réfute cette idée avec force. Il affirme que leur intégration est cruciale pour la prospérité collective du Québec, soulignant l\'engagement du Conseil à défendre une immigration qui soutient l\'économie tout en respectant les droits et aspirations des travailleurs étrangers.
(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Nov. 2024)
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Daye Diallo exprime l’inquiétude des entreprises québécoises, qui dépendent des travailleurs étrangers pour compenser une main-d\'œuvre locale vieillissante et insuffisante. Les modifications des seuils d’immigration, accompagnées de restrictions accrues pour les permis de travail temporaires, compliquent leurs efforts pour recruter à l’étranger, compromettant ainsi leur capacité à fonctionner efficacement. Reprenant les propos du chef de la Direction et Président du CPQ, Karl Blackburn, il critique ces ajustements comme une approche \"destructrice\" en raison de leur impact potentiel sur l’économie.
Pour les employeurs, il y a une quasi-impossibilité de faire des prévisions
Daye Diallo explique que, pour les employeurs, le véritable problème est moins le nombre de travailleurs admis que l\'imprévisibilité des règles. Avec 140 000 postes vacants au Québec, les entreprises peinent à recruter localement malgré les bas taux de chômage. Il cite l\'exemple de Vêtements SP, qui envisage de délocaliser sa production faute de travailleurs disponibles, illustrant les répercussions économiques concrètes.
Régionalisation de l\'immigration : iIncitatifs plutôt que obligations
Le vice-président au CPQ déplore aussi les restrictions touchant les étudiants étrangers, qui contribuent aux institutions éducatives et souhaitent souvent s\'établir au Québec après leurs études. Daye Diallo plaide pour une approche favorisant la régionalisation de l’immigration par des incitatifs, non par des obligations, et insiste sur l’importance de consulter les parties prenantes avant de décider de nouvelles mesures.
Que répond-il à la question ou à la critique qui veut que les employeurs, ne \"voient en ces travailleurs que des outisl de production ?\"Daye Diallo réfute cette idée avec force. Il affirme que leur intégration est cruciale pour la prospérité collective du Québec, soulignant l\'engagement du Conseil à défendre une immigration qui soutient l\'économie tout en respectant les droits et aspirations des travailleurs étrangers.
(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Nov. 2024)
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