NEOQUÉBEC-RADIO : CHIGOHO MUSHAGALUSA - L'AFROMUSÉE FERME SES PORTES...MOMENTANÉMENT
Dans ce nouvel épisode de CYEK-LE PODCAST, Cyrille Ekwalla reçoit GUY CHIGOHO MUSHAGALUSA , fondateur et directeur de l\'AFROMUSÉE de Montréal, qui revient sur la décision de \"faire une pause\" pour cette institution culturelle montréalaise.
En effet, après onze années d’existence, l’Afromusée de Montréal annonce une pause nécessaire afin de se restructurer et de consolider ses fondations. Ce musée, unique au Québec par sa vocation à célébrer les cultures africaines et afrodescendantes, est né d’une passion communautaire plus que d’une stratégie institutionnelle. Porté par l’engagement collectif, il s’est imposé comme un lieu d’authenticité, de rencontres, de création et d’éducation populaire. En onze ans, il a inspiré de nombreuses initiatives : expositions citoyennes, projets éducatifs, collaborations artistiques et résidences créatives.
Cependant, cette aventure bâtie sur l’enthousiasme se heurte aujourd’hui à des fragilités structurelles et financières. Le principal défi réside dans la précarité du lieu occupé, un espace loué au cœur du Quartier latin dont les loyers élevés menacent la viabilité du musée. Chigogo Mushagalusa évoque une décision “crève-cœur”, mais lucide, imposée par la réalité économique. L’Afromusée souhaite donc prendre du recul pour élaborer une stratégie de relance fondée sur une gouvernance renforcée et la recherche d’un espace pérenne, idéalement propriété de l’institution.
Le fondateur déplore aussi le manque de reconnaissance institutionnelle envers les initiatives culturelles issues des communautés noires. Malgré son rôle public et éducatif, l’Afromusée n’a pas bénéficié du soutien gouvernemental nécessaire pour assurer sa stabilité. Il plaide pour une approche plus inclusive et décolonisée de la culture, où les musées communautaires seraient écoutés et soutenus selon leurs réalités propres, et non selon des modèles institutionnels rigides.
Malgré les difficultés, Guy Chigoho Mushagalusa demeure optimiste : la communauté continue de porter le projet et plusieurs partenaires offrent déjà leur aide. L’objectif de cette pause est donc de revenir plus fort, avec un modèle durable, une gestion consolidée et une vision claire de développement.
L’Afromusée demeure un symbole de transmission, de mémoire et de fierté pour les Afrodescendants du Québec. Son fondateur espère que cette période de réflexion permettra non seulement de préserver cet héritage collectif, mais aussi de raviver le dialogue sur la place des institutions noires dans le paysage culturel québécois.
(c) CYEK-LE PODCAST (Oct. 2025) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d\'informations.
En effet, après onze années d’existence, l’Afromusée de Montréal annonce une pause nécessaire afin de se restructurer et de consolider ses fondations. Ce musée, unique au Québec par sa vocation à célébrer les cultures africaines et afrodescendantes, est né d’une passion communautaire plus que d’une stratégie institutionnelle. Porté par l’engagement collectif, il s’est imposé comme un lieu d’authenticité, de rencontres, de création et d’éducation populaire. En onze ans, il a inspiré de nombreuses initiatives : expositions citoyennes, projets éducatifs, collaborations artistiques et résidences créatives.
Cependant, cette aventure bâtie sur l’enthousiasme se heurte aujourd’hui à des fragilités structurelles et financières. Le principal défi réside dans la précarité du lieu occupé, un espace loué au cœur du Quartier latin dont les loyers élevés menacent la viabilité du musée. Chigogo Mushagalusa évoque une décision “crève-cœur”, mais lucide, imposée par la réalité économique. L’Afromusée souhaite donc prendre du recul pour élaborer une stratégie de relance fondée sur une gouvernance renforcée et la recherche d’un espace pérenne, idéalement propriété de l’institution.
Le fondateur déplore aussi le manque de reconnaissance institutionnelle envers les initiatives culturelles issues des communautés noires. Malgré son rôle public et éducatif, l’Afromusée n’a pas bénéficié du soutien gouvernemental nécessaire pour assurer sa stabilité. Il plaide pour une approche plus inclusive et décolonisée de la culture, où les musées communautaires seraient écoutés et soutenus selon leurs réalités propres, et non selon des modèles institutionnels rigides.
Malgré les difficultés, Guy Chigoho Mushagalusa demeure optimiste : la communauté continue de porter le projet et plusieurs partenaires offrent déjà leur aide. L’objectif de cette pause est donc de revenir plus fort, avec un modèle durable, une gestion consolidée et une vision claire de développement.
L’Afromusée demeure un symbole de transmission, de mémoire et de fierté pour les Afrodescendants du Québec. Son fondateur espère que cette période de réflexion permettra non seulement de préserver cet héritage collectif, mais aussi de raviver le dialogue sur la place des institutions noires dans le paysage culturel québécois.
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