NEOQUÉBEC-RADIO : AMANDA FAKIHI - STRATÈGE ET PASSIONNÉE DE RHÉTORIQUE
Dans cet épisode de CYEK — LE PODCAST (NéoQuébec), Cyrille Ekwalla reçoit AMANDA FAKIHI : politologue de formation (McGill, UdeM), stratège en affaires publiques et fondatrice d’une agence dédiée à l’influence stratégique, au branding et à la rhétorique. Lauréate 2024 du prix ARISTA (JCCM) – catégorie travailleuse autonome –, elle raconte son virage assumé vers le solopreneuriat, son engagement politique, et surtout pourquoi l’art oratoire demeure un levier décisif pour convaincre, mobiliser et faire avancer des idées au Québec.
L’échange s’ouvre sur le prix ARISTA remporté par Amanda Fakihi, qu’elle perçoit comme une « tape sur l’épaule » validant un choix risqué : passer du rôle de gestionnaire en relations gouvernementales à l’aventure du solopreneuriat. Ce saut est déclenché par une mise à pied en décembre 2022, vite transformée en opportunité lorsque son ancien supérieur s’engage à devenir son premier client. Depuis, elle accompagne des acteurs à impact en affaires publiques (lobbying, participation à l’élaboration de politiques), branding (positionnement) et intelligence économique, tout en offrant des formations en art oratoire.
Fil conducteur de son travail, la rhétorique est clarifiée : convaincre par la raison (faits, statistiques) versus persuader par les émotions (pathos). L’art oratoire n’est pas une grandiloquence creuse : il s’agit d’adapter son langage au public, structurer sa pensée, choisir les bons arguments et le bon registre. Elle illustre l’importance de la voix (biologique et sociale) dans la perception du leadership — sans en faire le facteur déterminant d’un vote — et cite des exemples célèbres pour montrer comment le timbre peut influencer l’audience.
Sur le contexte québécois, elle observe une tradition du débat moins ancrée qu’en France, mais un intérêt croissant pour la prise de parole efficace (Toastmasters, simulations parlementaires). À l’ère des réseaux sociaux, face à l’info « vulgarisée » et au temps d’attention réduit, l’oratrice rappelle l’exigence d’un discours clair, vivant et rigoureux, capable d’élever le niveau sans perdre l’audience.
Son parcours personnel — métissage culturel, théâtre, engagement au PLQ, seconde maîtrise en économie appliquée — nourrit une approche à la fois diplomatique et affirmée. Message final : l’art oratoire est transversal et accessible. Appris tôt ou tard, il aide étudiants, entrepreneurs et décideurs à faire avancer leurs idées, sans manipuler, en cultivant éthique, clarté et cohérence.
(c) CYEK-LE PODCAST (Oct. 25)
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L’échange s’ouvre sur le prix ARISTA remporté par Amanda Fakihi, qu’elle perçoit comme une « tape sur l’épaule » validant un choix risqué : passer du rôle de gestionnaire en relations gouvernementales à l’aventure du solopreneuriat. Ce saut est déclenché par une mise à pied en décembre 2022, vite transformée en opportunité lorsque son ancien supérieur s’engage à devenir son premier client. Depuis, elle accompagne des acteurs à impact en affaires publiques (lobbying, participation à l’élaboration de politiques), branding (positionnement) et intelligence économique, tout en offrant des formations en art oratoire.
Fil conducteur de son travail, la rhétorique est clarifiée : convaincre par la raison (faits, statistiques) versus persuader par les émotions (pathos). L’art oratoire n’est pas une grandiloquence creuse : il s’agit d’adapter son langage au public, structurer sa pensée, choisir les bons arguments et le bon registre. Elle illustre l’importance de la voix (biologique et sociale) dans la perception du leadership — sans en faire le facteur déterminant d’un vote — et cite des exemples célèbres pour montrer comment le timbre peut influencer l’audience.
Sur le contexte québécois, elle observe une tradition du débat moins ancrée qu’en France, mais un intérêt croissant pour la prise de parole efficace (Toastmasters, simulations parlementaires). À l’ère des réseaux sociaux, face à l’info « vulgarisée » et au temps d’attention réduit, l’oratrice rappelle l’exigence d’un discours clair, vivant et rigoureux, capable d’élever le niveau sans perdre l’audience.
Son parcours personnel — métissage culturel, théâtre, engagement au PLQ, seconde maîtrise en économie appliquée — nourrit une approche à la fois diplomatique et affirmée. Message final : l’art oratoire est transversal et accessible. Appris tôt ou tard, il aide étudiants, entrepreneurs et décideurs à faire avancer leurs idées, sans manipuler, en cultivant éthique, clarté et cohérence.
(c) CYEK-LE PODCAST (Oct. 25)
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