62- Les journaux : en voie de disparition?
Cependant, j’ai conservé l’édition papier d’un journal spécialisé Les Affaires – que je peux aussi consulter en ligne –, afin de les soutenir tant et aussi longtemps qu’ils offriront la version papier.
Il faut dire que nous avons fait la une de ce journal, en couleurs en plus, il y a quelques mois pour un de nos clients. L’impact de la version imprimée a été très puissant! Profitons de ces journaux qui impriment toujours, car un jour, je le crois, nous aurons accès uniquement aux versions numériques.
Il y a aussi un journal anglophone que nous recevons toujours au bureau : The Gazette. Je parcours rapidement les grands titres de ce journal afin de voir si la communauté anglophone du Québec s’intéresse à des enjeux différents de ceux des francophones. J’avoue aimer tourner les pages des journaux papier. Bien que j’apprécie l’accessibilité, la facilité de lire en ligne et le côté écologique du support numérique, je ne mémorise pas de la même manière. Il y a quelque chose de presque architectural dans les versions papier, car j’arrive à me rappeler la page et l’endroit où se situe l’article que j’ai lu. Cet aspect plus « spatial » disparaît complètement lorsque je lis un article en ligne ou sur ma tablette. Inutile de tenter de retrouver où j’ai lu ou dans quelle édition. Mon cerveau ne consomme pas l’information de la même manière. Il est vrai cependant que je consulte beaucoup plus de journaux que je le faisais autrefois. La quantité d’information qui nous est accessible a complètement explosé ces dernières années. Entre les médias en ligne et les médias sociaux, je ne sais généralement plus où j’ai vu telle ou telle information.
Alors pourquoi les journaux demeurent-ils importants, et ce, quelle que soit leur forme?
Bien que nous soyons bombardés d’information 24 heures sur 24, les journaux continuent de nous informer à travers des reportages de fond rédigés par des journalistes indépendants. Je lis toujours les journaux pour les informations pertinentes que j’y trouve :
- enquêtes fouillées
- reflet de notre monde, de notre communauté
- culture du pays, de la localité
- lumière sur des enjeux qui influent sur notre monde et notre environnement
- pouls de ce que pense la population
- tendances, croyances du moment
- liberté d’expression
Temps difficiles pour les journaux
Même si la majorité des grands quotidiens dans le monde a pris le virage numérique il y a déjà plusieurs années, il n’en demeure pas moins difficile de trouver un équilibre au niveau des revenus. Voici le témoignage de l’ancienne vice-présidente du Wall Street Journal et du New York Times :
« Même sur les plus petits marchés, Facebook et Google siphonnent les trois quarts des revenus numériques », souligne Penelope Abernathy, ancienne vice-présidente du Wall Street Journal et du New York Times, professeure d’économie des médias à l’université de Caroline du Nord avant d’ajouter, « les médias se partagent les restes. »
Les grands quotidiens tirent leur épingle du jeu : le New York Times a vu ses recettes en ligne dépasser pour la première fois celles du papier pendant la pandémie.
Pour survivre, les plus petits pourraient aussi continuer à devenir plus rares et plus chers et continuer à viser un public de niche.
« Le papier imprimé survivra sous une certaine forme », souligne Penelope Abernathy, comparant les journaux avec les livres, qui survivent au numérique.
Il y a un avenir sur abonnement pour de grands journaux quelques jours par semaine. « Et l’on se rappellera avec nostalgie de l’ère des quotidiens, de cette instantanéité des dernières 24 heures », conclut Mme Abernathy.
Source : La Tribu
Consultation gratuite
www.natapr.com
Il faut dire que nous avons fait la une de ce journal, en couleurs en plus, il y a quelques mois pour un de nos clients. L’impact de la version imprimée a été très puissant! Profitons de ces journaux qui impriment toujours, car un jour, je le crois, nous aurons accès uniquement aux versions numériques.
Il y a aussi un journal anglophone que nous recevons toujours au bureau : The Gazette. Je parcours rapidement les grands titres de ce journal afin de voir si la communauté anglophone du Québec s’intéresse à des enjeux différents de ceux des francophones. J’avoue aimer tourner les pages des journaux papier. Bien que j’apprécie l’accessibilité, la facilité de lire en ligne et le côté écologique du support numérique, je ne mémorise pas de la même manière. Il y a quelque chose de presque architectural dans les versions papier, car j’arrive à me rappeler la page et l’endroit où se situe l’article que j’ai lu. Cet aspect plus « spatial » disparaît complètement lorsque je lis un article en ligne ou sur ma tablette. Inutile de tenter de retrouver où j’ai lu ou dans quelle édition. Mon cerveau ne consomme pas l’information de la même manière. Il est vrai cependant que je consulte beaucoup plus de journaux que je le faisais autrefois. La quantité d’information qui nous est accessible a complètement explosé ces dernières années. Entre les médias en ligne et les médias sociaux, je ne sais généralement plus où j’ai vu telle ou telle information.
Alors pourquoi les journaux demeurent-ils importants, et ce, quelle que soit leur forme?
Bien que nous soyons bombardés d’information 24 heures sur 24, les journaux continuent de nous informer à travers des reportages de fond rédigés par des journalistes indépendants. Je lis toujours les journaux pour les informations pertinentes que j’y trouve :
- enquêtes fouillées
- reflet de notre monde, de notre communauté
- culture du pays, de la localité
- lumière sur des enjeux qui influent sur notre monde et notre environnement
- pouls de ce que pense la population
- tendances, croyances du moment
- liberté d’expression
Temps difficiles pour les journaux
Même si la majorité des grands quotidiens dans le monde a pris le virage numérique il y a déjà plusieurs années, il n’en demeure pas moins difficile de trouver un équilibre au niveau des revenus. Voici le témoignage de l’ancienne vice-présidente du Wall Street Journal et du New York Times :
« Même sur les plus petits marchés, Facebook et Google siphonnent les trois quarts des revenus numériques », souligne Penelope Abernathy, ancienne vice-présidente du Wall Street Journal et du New York Times, professeure d’économie des médias à l’université de Caroline du Nord avant d’ajouter, « les médias se partagent les restes. »
Les grands quotidiens tirent leur épingle du jeu : le New York Times a vu ses recettes en ligne dépasser pour la première fois celles du papier pendant la pandémie.
Pour survivre, les plus petits pourraient aussi continuer à devenir plus rares et plus chers et continuer à viser un public de niche.
« Le papier imprimé survivra sous une certaine forme », souligne Penelope Abernathy, comparant les journaux avec les livres, qui survivent au numérique.
Il y a un avenir sur abonnement pour de grands journaux quelques jours par semaine. « Et l’on se rappellera avec nostalgie de l’ère des quotidiens, de cette instantanéité des dernières 24 heures », conclut Mme Abernathy.
Source : La Tribu
Consultation gratuite
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