Wed 12 May 2021
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Nata PR School (FR)

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Nata PR School (FR)


Avez-vous remarqué que ce mot est de plus en plus utilisé par des hauts dirigeants et des conseillers professionnels?
Je me suis amusée à faire ce que je vous conseille très souvent : mener des recherches sur Google. En mentionnant « échecs en affaires », plus de 20 millions de résultats sont apparus et, en premier lieu, les titres suivants :
- Célébrer l’échec en affaires – École des entrepreneurs
- Comment l’échec peut vous rendre un meilleur entrepreneur (BDC)
- Cet échec en affaires qui fait du bien – Réseau Mentorat
- Trois manières de réussir son échec – Les Affaires
Ce dernier article a évidemment attiré mon attention. Existe-t-il des méthodes pour bien échouer? J’avoue que l’échec n’est pas un mot que j’affectionne particulièrement. Comme plusieurs entrepreneurs, je possède mon propre répertoire d’offres de services refusées et de clients perdus. J’essaie d’éviter au maximum le verbe « échouer ».
Toutefois, je suis consciente que nouveauté rime souvent avec échec. Ceux qui parviennent à tirer les leçons de ces échecs réussissent souvent mieux. L’échec est une loi inévitable des RP et du marketing et il vaut mieux, selon moi, y faire face.
Voici les trois étapes, mentionnées dans cet article, qui d’après l’acteur américain Will Smith permettent de bien échouer :
Fail early – plus tôt que tard
Il vaut mieux vivre un échec tôt que tard. Si la chute est rapide, vous éviterez sans doute de grandes pertes financières, sans oublier les impacts sur votre santé et vos proches que peut causer un stress intense qui perdure.
Fail often – échecs à répétition
Tout un conseil, n’est-ce pas? On pense souvent qu’un échec est la fin de tout. Vous rédigez votre premier billet de blogue, vous le publiez et personne ne le lit… est-ce un échec? Pour plusieurs, oui. Mon producteur de balados me disait que la plupart de ses clients ne publiaient pas plus de 10 balados. Sans doute parce qu’ils se fient uniquement aux nombres d’auditeurs et ne réalisent pas que c’est au 30e, voire au 40e, épisode que leur auditoire grandira, et surtout que la magie du référencement opérera. Le succès n’est pas garanti après une présentation ou une remise de soumission. Nous avons essuyé des centaines de menus échecs sur lesquels nous avons construit notre résilience et nos succès. Alors que mon associé et moi sommes déstabilisés lorsque des clients nous quittent, nous savons que notre persévérance nous permettra d’obtenir de nouveaux mandats dans les mois suivants. L’échec en entreprise est un passage obligé.
Fail forward – échouer consciemment et rapidement
Il s’agit ici de continuer à avancer, malgré les échecs, plutôt que de faire demi-tour, de ralentir ou de vous arrêter.
Les entrepreneurs innovateurs qui réussissent sont déterminés et dévoués à atteindre leur but, malgré les échecs qui peuvent surgir. Pensez au téléphone intelligent que nous utilisons aujourd’hui. Combien d’échecs pour en arriver à ce concentré de technologie?
Pour ma part, l’échec me touche toujours aussi durement, mais ce malaise ne m’accompagne plus pendant des semaines comme il y a 20 ans, lorsque j’ai fondé mon agence. Je prends le temps de laisser cette émotion m’habiter. Oui, cette émotion passagère est désagréable, mais je ne sais que je ne vais pas en mourir. Cette pensée me permet d’avancer à nouveau.
L’échec est un sujet immense et en parler fait du bien. Je pense que je pourrais même en faire un balado!
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