Introduit il y a plus de 50 ans en 1971, le timbre de bière est un système qui exige que les brasseries apposent un timbre de bière sur toutes les bières vendues pour consommation sur place, mais pas sur les bières vendues pour consommation hors établissement.
Ce système entraîne des défis logistiques importants pour les microbrasseries québécoises, les obligeant à tenir des inventaires séparés et à consacrer de nombreuses heures de travail manuel à l\'apposition de milliers de timbres chaque année. De plus, les erreurs, même mineures, peuvent entraîner des amendes considérables, générant un stress constant chez les propriétaires de microbrasseries.
Malgré un soutien généralisé de tous les partis à l\'Assemblée nationale en 2018, le gouvernement de la CAQ a renié son engagement d\'abolir le timbre de bière.
L\'Association des microbrasseries du Québec (AMBQ) réclame son abolition, tandis que l\'Association des Brasseurs du Québec (ABQ), qui représente les brasseries Molson Coors, Labatt et Sleeman, se montre réticente.
Baron Mag a proposé une table ronde réunissant l\'AMBQ (Jean-François Nellis, président et copropriétaire de Pit Caribou) et l\'ABQ (Philippe Roy, directeur général de l\'Association des brasseurs du Québec) pour discuter face à face de cet enjeux. L\'objectif d\'organiser ce débat ouvert, est d\'échanger les points de vue de chacun et, peut-être, de trouver des terrains d\'entente pour une collaboration future.