En écoute cette semaine : Les Louanges, Vulgaires Machins, un hommage à Metallica, Beyries qui reprend Abba, Die Spitz, The Two Lips, Dirty Cheetah, Born At Midnite, Videoville et Nogom Nikamowin!
 
Les feuilles rougissent. Le temps est de plus en plus frisquet. Je lorgne ma ‘tite laine et mon beanie du coin de l’œil. Pas de doute, l’automne cogne à la porte… et ça me semble un bon moment pour sortir Lecture aléatoire de sa pause estivale.
Tout d’abord, deux nouvelles…
1, Je déménage!
Dès la semaine prochaine, vous recevrez votre infolettre d’une nouvelle plateforme. Idem pour le balado.
Le site, lui, se retrouvera au lecturealeatoire.ca.
Je déménage mes pénates vers une plateforme plus libre, personnalisée — et plus cute, on ne va pas se leurrer — et parce que Substack ne fait pas grand-chose pour limiter les discours d’extrême droite chez ses adeptes en plus de ne pas être super cool avec les gens qui y produisent du contenu.
Bien que je suis souvent roseau, à un moment donné, il faut cesser de se plier.

Pour les abonné(e)s, vous n’avez rien à faire!

Sauf, peut-être, surveillez vos courriels avec attention lundi prochain et déplacer Lecture aléatoire dans un autre contenant que vos pourriels, le cas échéant.
Le Substack demeurera en ligne, mais essentiellement en dormance pour rediriger les habitué(e)s vers mon nouveau terrain de jeu.
2, J’abandonne!
L’investissement de Daniel Elk, grand vizir de Spotify, au sein de Helsing, une compagnie qui développe des drones militaires boostés à l’I.A., me perturbe à ce jour.
Alors que je recherche une alternative plus humaniste, côté abonnement, je vais au moins cesser d’y publier mon balado.
Pour celles et ceux qui consommaient la version podcast de Lecture aléatoire par Spotify, je vous en remercie, mais je vous invite surtout à considérer ces alternatives pour poursuivre votre écoute.
Sur ce, passons finalement aux chansons à ajouter sur votre liste d’écoute.
NOUVEAUTÉS À (RE)DÉCOUVRIR
GODDAMN! de Les Louanges
Évidemment!
Vincent Roberge sort de son mutisme avec un morceau moins pop-tendance-du-moment (bien qu’il s’en distingue, le nombre de plus en plus gênant d’artistes d’ici singeant son approche en témoigne).
C’est sombre, mais lascif. C’est dur, mais résilient. Ça happe l’oreille. Ça ne laisse personne indifférent.
Est-ce que l’album qui suivra aura pour la pop locale le même effet que NEVER ENOUGH de Turnstile sur le hardcore? À suivre!
Terminé le fun de Vulgaires Machins
Évidemment, bis!
Près de 20 années après avoir proclamé que «c’est compliqué, mais possible», Vulgaires Machins rend les armes et lance que c’est «terminé le fun». Fuck.
Constat lourd, mais lucide, livré sur une chanson punk rock ambitieuse — six minutes! des cordes! une citation de Bernard Stiegler! — et annonciatrice d’un nouvel album, Contempler l’abîme, à paraître le 14 novembre.
Lay All Your Love On Me par BEYRIES (une reprise d’Abba)
C’est le temps de faire un énième coming out : je suis un fan d’Abba.
Avec un verre dans le nez? Ça en est perturbant.
Pour tout vous dire, ce qui m’a fait finalement sortir de ma tanière après l’arrivée de ma fille dans ce bas monde, c’est l’opportunité d’aller voir Mamma Mia à la Place des arts.
Pire encore, mon morceau préféré est Lay All Your Love Me.
Mon psychologue vous dira que ça en dit long sur mon insécurité notoire, mais je me justifierai en prônant que ça demeure un estique de bijou pop.
Ainsi, je me dois de vous avouer que cette adaptation de cet hymne signée Beyries pour son album Reprises à paraître le 10 octobre me laisse malheureusement pantois.
C’est beau, mais d’une élégance un peu plastique et où l’émotion de l’originale est troquée au profit d’une sauce folk bossa-nova et d’une interprétation doucereuse qui fera le bonheur d’Ici Musique.
Si j’en crois sa reprise folk country proprette d’Island In The Stream, ça semble être la direction artistique mise de l’avant pour ce projet.
On y retrouvera aussi un cover de Losing My Religion de R.E.M., un classique de mon groupe préféré à vie.
Une tranche de vie déchirante sur l’amour non réciproque.
J’ai peur…
The Four Horsemen par The Almighty (une reprise de Metallica)
Un bonbon pour le lectorat de la ville de Québec! Le 14 novembre, l’étiquette Silver Lining Music lancera un hommage au classique Kill ‘Em Hall de Metallica avec un lot d’adaptions livrées par de jeunes loups à la Tailgunner et des légendes comme Saxon.
La reprise de The Almighty date un peu et est un peu trop proche de l’originale pour marquer l’imaginaire, mais demeure efficace et j’aime l’histoire derrière : l’opportunité de participer à cet album aura permis aux membres originaux du combo metal écossais de se retrouver pour une première fois depuis 1991! Cute!



Y o Y de Born At Midnite
Born At Midnite est un projet pop montréalais rassemblant les artistes Amery Sandford et David Carriere (qu’on retrouve également au sein de TOPS). Le duo fait dans de la pop parodique : il adopte une posture hyper narcissique et commerciale dans son écriture, mais fait surtout des morceaux accrocheurs et délicieusement lo-fi.
Les amatrices et amateurs de The Waitresses et autres bijoux de la pop eighties vont adorer.
L’album complet, nommé Every Single Time, sera sur les plateformes et en boutiques le 14 novembre.
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RIDING WITH MY GIRLS de Die Spitz
Une des révélations rock de l’année lançait finalement son premier album en septembre et dévoilait, il y a quelques jours, un vidéoclip pour son brûlot aux limites du doom metal RIDING WITH MY GIRLS.
C’est un extrait explosif qui pourrait autant plaire aux nostalgiques de Motörhead que celles et ceux qui aiment aussi Hole.

Le combo sera en concert à Montréal le 15 novembre. J’ai mon billet. J’ai hâte.

Play de The Two Lips
À ranger dans le dossier «péchés mignons» : Play, nouvelle offrande pop du duo de Los Angeles The Two Lips.
Si vous aimez Sabrina Carpenter (The Two Lips a déjà partagé la scène avec, d’ailleurs), voire Chappell Roan, vous devriez craquer!

LE MAUDIT BONHEUR DE MICHEL RIVARD de Videoville

Enfin! Le combo post-rock instrumental local aux titres pas possibles et projections vidéo de série Z est de retour. Il propose dès septembre son album POST BURNOUT, le premier depuis une pause de — je crois — neuf ans!
Je vous propose le morceau-fleuve qui vient clore l’œuvre, une pièce qui transpire le malheur pour ensuite se terminer avec une pointe d’espoir. Ouf!
Le projet lance l’album dans le cadre d’un concert caritatif au profit du YMCA Centre-Ville de Montréal. C’est le 4 octobre. J’espère y aller.
Vacation Action de Dirty Cheetah
Histoire de donner un autre «poush poush» de parfum de fin du monde à cette édition de l’infolettre, allons-y avec une bombe garage rock locale particulièrement efficace et qui plaira aux mélomanes carburant à The Hives et ses ersatz.
L’album de Dirty Cheetah, Buzz Cult, est paru le 16 septembre dernier. L’œuvre s’inspire de notre propension à chercher notre «buzz» de dopamine aux pires endroits… ce qui mènera à notre perte, bien évidemment. Hé qu’on a du fun!
Pipon de Nogom Nikamowin
On termine en beauté avec un extrait folk à la fois planant et luxurieux inspiré de l’hiver et de la nation anicinabe.
Pipon se retrouve sur Nogom Nikamowin, un album-concept, fruit d’une collaboration entre Musique Nomade et Minwashin. Pour en apprendre plus sur le projet, consultez ce lien.
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À la semaine prochaine, les punk(ette)s!