La DPJ a-t-elle perdu son âme ?

En avril 2019, une fillette de 7 ans meurt chez son père, à Granby. Elle aurait été maltraitée, ligotée et affamée par le père et sa conjointe. Pourtant, cette enfant était suivie depuis sa naissance par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Comment un tel drame a-t-il pu se dérouler sous la supervision des services sociaux ? Depuis, les cas problématiques impliquant la DPJ se sont multipliés : une fillette est morte à Québec et deux bambins à Wendake alors que des signalements avaient été faits aux services sociaux. En partant de la tragédie de Granby, qui a bouleversé le Québec, le réalisateur Martin Tremblay et la journaliste Katia Gagnon, qui couvre la DPJ depuis près de 15 ans, se posent une question fondamentale : la DPJ, un organisme créé il y a 40 ans, a-t-elle perdu son âme ? À la veille de la remise du rapport de la commission Laurent, qui doit réformer la DPJ, suivez-les dans cette quête.

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