Liberté d’expression, désinformation, réseaux sociaux & retour de Trump: quid de la démocratie?
Liberté d’expression, désinformation, réseaux sociaux... et retour de Donald Trump: qu’en est-il de la démocratie?
Donald Trump effectue cette semaine son grand retour à la Maison Blanche et c’est en compagnie d’alliés de poids qu’il entame son nouveau mandat. Des géants de la tech, dont Elon Musk en premier lieu, puis Mark Zuckerberg ont en effet affiché leur soutien au président nouvellement élu (certains plus ouvertement que d\'autres).
Dans le sillage de la droite libertarienne et du camp trumpien, ces milliardaires de la tech ont fait de la liberté d’expression leur nouveau cheval de bataille. Après Elon Musk, propriétaire de X anciennement Twitter, Mark Zuckerberg a annoncé vouloir supprimer les vérificateurs de faits et d’information des réseaux sociaux du groupe Meta, au nom donc de la liberté d’expression des utilisateurs, et contre la « censure » qu’imposeraient les médias officiels et les institutions gouvernementales. Le fondateur de Facebook parle même d’un « point de bascule culturel vers une nouvelle priorité accordée à la liberté d’expression ».
La liberté d’expression est l’un des piliers des régime démocratiques, elle est en effet le point de départ d’un débat démocratique libre et éclairé. Toutefois, cela fait plusieurs années que qu’elle est instrumentalisée par l’Alt Right et par toute une partie de la galaxie trumpienne.
Les conservateurs libertariens plaident en effet pour une liberté d’expression totale alors que d’autres voix et instances officielles, à l’instar de de la Commission Européenne, insistent sur la nécessité de réguler les contenus diffusés en lignes et les algorithmes des réseaux sociaux. Ces questions se posent de façon encore plus épineuse avec le développement d’intelligences artificielles génératives capables de produire du contenu de façon autonome.
À l’ère de la désinformation, de l’IA et des réseaux sociaux, doit-on redéfinir notre rapport à la liberté d’expression ? Quelle régulation peut-on raisonnablement imposer à la liberté d’expression sans entraver les principes de la démocratie ? Comment encadrer l’usage des nouvelles technologies afin de garantir un débat libre et éclairé ? C’est à ces questions que notre invité, Louis-Philippe Lampron, juriste et professeur à l’Université Laval à Québec, a dernièrement consacré des recherches. Il revient tout juste d’un séjour aux États-Unis au cours duquel il a suivi la campagne présidentielle.
Animation: Olivier Salomon
Réalisation: Olivier Salomon et Camille Ranger
Production sonore: Alysée Lavallée-Imhof
Donald Trump effectue cette semaine son grand retour à la Maison Blanche et c’est en compagnie d’alliés de poids qu’il entame son nouveau mandat. Des géants de la tech, dont Elon Musk en premier lieu, puis Mark Zuckerberg ont en effet affiché leur soutien au président nouvellement élu (certains plus ouvertement que d\'autres).
Dans le sillage de la droite libertarienne et du camp trumpien, ces milliardaires de la tech ont fait de la liberté d’expression leur nouveau cheval de bataille. Après Elon Musk, propriétaire de X anciennement Twitter, Mark Zuckerberg a annoncé vouloir supprimer les vérificateurs de faits et d’information des réseaux sociaux du groupe Meta, au nom donc de la liberté d’expression des utilisateurs, et contre la « censure » qu’imposeraient les médias officiels et les institutions gouvernementales. Le fondateur de Facebook parle même d’un « point de bascule culturel vers une nouvelle priorité accordée à la liberté d’expression ».
La liberté d’expression est l’un des piliers des régime démocratiques, elle est en effet le point de départ d’un débat démocratique libre et éclairé. Toutefois, cela fait plusieurs années que qu’elle est instrumentalisée par l’Alt Right et par toute une partie de la galaxie trumpienne.
Les conservateurs libertariens plaident en effet pour une liberté d’expression totale alors que d’autres voix et instances officielles, à l’instar de de la Commission Européenne, insistent sur la nécessité de réguler les contenus diffusés en lignes et les algorithmes des réseaux sociaux. Ces questions se posent de façon encore plus épineuse avec le développement d’intelligences artificielles génératives capables de produire du contenu de façon autonome.
À l’ère de la désinformation, de l’IA et des réseaux sociaux, doit-on redéfinir notre rapport à la liberté d’expression ? Quelle régulation peut-on raisonnablement imposer à la liberté d’expression sans entraver les principes de la démocratie ? Comment encadrer l’usage des nouvelles technologies afin de garantir un débat libre et éclairé ? C’est à ces questions que notre invité, Louis-Philippe Lampron, juriste et professeur à l’Université Laval à Québec, a dernièrement consacré des recherches. Il revient tout juste d’un séjour aux États-Unis au cours duquel il a suivi la campagne présidentielle.
Animation: Olivier Salomon
Réalisation: Olivier Salomon et Camille Ranger
Production sonore: Alysée Lavallée-Imhof