L’intelligence artificielle a, en soi, un coût environnemental! L'aurions-nous oublié? Première partie (1 de 2) de notre analyse. Un seul thème: environnement et intelligence artificielle.

En effet, toutes ces folles et belles aventures et expérimentations sur ChatGPT, Dall-e, Midjourney, Stable diffusion ont un coût environnemental. En amont, des tonnes de ressources naturelles sont mobilisées pour créer ces serveurs, ces puces, et ces processeurs graphiques (GPU) qui font vrombir les ressources computationnelles en IA. On aimerait peut-être l'oublier, mais ces outils informatiques mobiliseront également des mégawatts et térawatts, produits à partir d'autres ressources naturelles, arnachant nos rivières ou puisant dans des mines de charbons ou nos puits de pétroles. Sans compter les ressources humaines solicitées, travaillant parfois dans des conditions de travail qui nous font rougir de honte. Résultats, des tonnes de GES pour programmer ces IA, les entrainer, les utiliser, et cela, afin que ces derniers puissent contribuer à cette quête ambitieuse, voire démesurée:  résoudre «tous les problèmes du monde», y compris les problèmes... environnementaux!

«L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde » (Albert Camus, Le mythe de Siphyphe)

Au programme, avec mes collaborateurs Frédérick Plamondon et Shirley Plumerand, nous explorons les enjeux environnementaux de l’intelligence artificielle, à travers notre analyse de l'entretien que j'ai eu la chance d'avoir avec Anne-Laure Ligozat (épisode 62).  

Collaboratrices et collaborateurs invités:  Frédérick Plamondon, Shirley Plumerand.
Production et animation: Jean-François Sénéchal, Ph.D. 
Collaborateurs: Ève Gaumond, Sylvain Munger, David Beauchemin, Maxime Heuillet.