De la honte, à l'activisme, à la victoire - Martine Roy - E015
Que faire quand votre employeur vous congédie en vous disant que vous posez un risque à la sécurité nationale? Que faire quand le risque que vous posez est à cause de - tenez-vous bien - votre orientation sexuelle? C\'est suite à cette allégation incompréhensible que Martine Roy s\'est fait montrer la porte par les Forces canadiennes. C\'était en décembre 1984.
Au cours des 15 années qui ont suivi, Martine a frappé le bas fond avant de se refaire une vie tout en jonglant avec l\'étiquette de \'lesbienne\' qui était alors, encore largement, mal vue.
Et elle n\'était pas seule à avoir été soumise à la directive écrite de la fonction publique fédérale du Canada qui sanctionnait cette pratique. Des années 50 jusqu\'au début des années 90, ils ont été environ 9 000 à subir la surveillance, les interrogations dignes d\'un film d\'Hollywood, la maltraitance et le traumatisme causé par ces expériences dégradantes. De là, le terme la « purge LGBT » est né.
À travers un parcours inspirant, Martine s\'est non seulement relevée de ses cendres, elle a aussi mener la charge du recours collectif qui visait à réparer le tort et à compenser les personnes touchées par cette injustice. Onze mois seulement après la déposition du recours, le gouvernement du Canada a accepté de verser 145 millions de dollars aux victimes de la purge.
Et le pardon dans tout ça?
Selon Martine, il se fait en deux temps : le pardon de soi et le pardon de l\'autre. Pour les détails, vous devrez mettre vos écouteurs!
Au cours des 15 années qui ont suivi, Martine a frappé le bas fond avant de se refaire une vie tout en jonglant avec l\'étiquette de \'lesbienne\' qui était alors, encore largement, mal vue.
Et elle n\'était pas seule à avoir été soumise à la directive écrite de la fonction publique fédérale du Canada qui sanctionnait cette pratique. Des années 50 jusqu\'au début des années 90, ils ont été environ 9 000 à subir la surveillance, les interrogations dignes d\'un film d\'Hollywood, la maltraitance et le traumatisme causé par ces expériences dégradantes. De là, le terme la « purge LGBT » est né.
À travers un parcours inspirant, Martine s\'est non seulement relevée de ses cendres, elle a aussi mener la charge du recours collectif qui visait à réparer le tort et à compenser les personnes touchées par cette injustice. Onze mois seulement après la déposition du recours, le gouvernement du Canada a accepté de verser 145 millions de dollars aux victimes de la purge.
Et le pardon dans tout ça?
Selon Martine, il se fait en deux temps : le pardon de soi et le pardon de l\'autre. Pour les détails, vous devrez mettre vos écouteurs!
