Mon père avait un rire dans les yeux. Un sens de l’humour discret, décalé, doux.Dans cet épisode, je parle du rire après la mort. De son rire à lui, et du mien — celui qui m’a aidé à tenir debout pendant le deuil.Je parle aussi des absurdités qui entourent la perte d’un proche : les maladresses, les formulaires, les PowerPoint de salon funéraire, les blagues involontaires, les silences trop longs, et les chardonnerets à qui on finit par parler.Parce que parfois, le deuil ressemble à un sketch qu’on n’a pas demandé… mais qu’on finit par écrire pareil.