Y’a un truc presque pire que d’apprendre une mort… c’est de devoir l’annoncer. Encore, encore, et encore.Dans ce troisième épisode, je raconte comment je suis devenu malgré moi “le secrétaire de la mort” : à répondre à des dizaines de messages, à pleurer entre deux appels à Bell ou à Desjardins, à essayer de rester debout quand tout s’effondre autour.Mais au-delà des phrases toutes faites, des maladresses, du silence ou de la gêne… j’ai aussi reçu des élans vrais. Des gestes simples. Une accolade silencieuse d’un gars du village que je connaissais à peine. Et ça, c’était peut-être le plus beau des mots.Un épisode plus mordant, mais toujours sincère. Sur les réactions des autres face à la perte… et comment, malgré tout, ça nous fait du bien.