Fri 12 Mar 2021
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Aujourd’hui, on a un genre de rêve qui se réalise. Ancien fan de l’émission Le Studio, j’ai rencontré Bruno Blanchet afin de discuter, à sa grande surprise, de sa passion pour la course à pied et l’entraînement. En effet, ce dernier mentionne que ses entretiens sont surtout orientés sur ses personnages comme Anne-Marie ou encore Tite dent mais rarement pour parler de sports.



Grand voyageur et actuellement installé en Thaïlande avec sa conjointe, nous avons voulu établir une relation entre la pratique d’un sport et le voyage! Qui de mieux que Bruno pour nous expliquer le tout, de façon imagée et humoristique!







Daniel : Qu’est ce qui t’a poussé à débuter la course à pied?



Bruno : Dans mon jeune âge, je pratiquais énormément de sports d’équipe tels que le hockey, le football, le soccer, etc., mais jamais de sports individuels. Je pratiquais un peu la course à pied mais seulement avec comme objectif d’être mieux préparé pour les sports d’équipes qui m’animaient. Pour moi, à cette époque, faire du sport, c’était un affaire de gang et je ne me voyais pas faire ça seul.



Le tout a changé à l’âge de 40 ans environ. J’étais aux Iles Fidji et je vivais sur une île où il n’y avait pas de routes donc la plongée sous-marine était mon activité quotidienne. Comme ce n’est pas une activité physique très demandante, j’ai vite réalisé que ma forme physique n’était pas optimale et j’ai voulu remédier à la situation. Comme j’étais limité dans mes options et que la course est d’une simplicité alarmante, je me suis mis à courir sur la plage.



J’ai eu la chance d’avoir les précieux conseils d’un ami, ancien coureur d’élite, qui était avec moi sur l’île. On s’est concoctés un petit sentier dans la jungle et de fil en aiguille, je me suis inscrit à ma première compétition à vie, quelques semaines plus tard. C’était en 2004, un 10 km, et j’étais persuadé que j’allais gagner. La réalité fut tout autre : un petit garçon d’environ 8 ans m’a dépassé … en gougoune! Malgré tout, cette course m’a profondément marquée et a contribué à mon amour pour la course à pied. Je cours maintenant partout où je vais.



J’ai tellement couru et j’ai réussi à gagner une course, mais détrompez-vous, ce ne fut pas une bonne chose pour moi. Je me suis tellement mis de pression par la suite que j’ai perdu l’essence même de mon désir de cour