Wed 27 Jan 2021
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Faire la promotion de l’activité physique en entreprise en temps de pandémie ce n’est pas toujours facile. Dans une grande organisation qui regroupe plusieurs sites, la communication et coordination de ces activités représente un défi de taille.



C’est pour discuter de ce sujet que nous avons rencontré Éliane Leduc-Mathieu, qui est responsable de la norme Entreprise en santé au Ministère du Transport du Québec.



Vous êtes une entreprise certifiée Entreprise en santé, pouvez-vous nous parler des raisons qui vous ont motivé à aller chercher cette certification?



On est en démarche de certification parce qu’au Ministère on a 300 lieux de travail et on en a certifié 11 en janvier dernier. On est en voie d’en certifier 33 autres.



On passe un sondage, on fait un plan d’action, on fait nos démarches, puis on est audité.



Ce qui a amené nos autorités à se lancer dans cette démarche, c’est de vouloir agir sur 2 volets : la prévention et la rétention / attraction de main d’œuvre.



Vous avez eu près de 500 participants au Défi Entreprises 42 jours l’automne dernier, quel succès! Comment y êtes-vous arrivé, c’est quoi votre secret?



Ça dépend de plusieurs facteurs. C’est sûre qu’on est près de 7000, donc ça aide à motiver plusieurs personnes.




Ce printemps, on avait plusieurs activités de prévues et le Défi Entreprises 42 jours, ça a été la première activité santé mieux-être et rassembleuse organisée depuis le début de la pandémie.



Étant virtuel, on a aussi pu aller toucher nos employés qui ne sont pas touchés normalement.



De notre côté, on a aussi créé un réseau sur l’outil collaboratif Yammer, un réseau social d’entreprise dans lequel on a fait vivre le Défi Entreprises 42 jours.



Comment vous avez géré les communications en lien avec ce Défi?



L’équipe Entreprise en santé compte 7 employés situées à Québec. On compte sur des agents multiplicateurs. Ce sont des personnes volontaires qu’on informe à l’avance, et qu’on tien au courant futures activités, conférences et des activités qu’ils peuvent organiser.



Dans le cadre du Défi Entreprises 42 jours, ces gens étaient invités à créer des groupes Yammer et des groupe Défi Entreprises pour compiler leurs données.



Il y avait aussi un groupe Yammer ouvert à tous pour les points de service qui voulaient le joindre ou qui n’avaient pas d’agent multiplicateur.

On utilise aussi les courriels, car Yammer ne rejoint pas tout le monde. Les outils vont rejoindre différents types de personnes. On a d’ailleurs des conseillères en communication qui nous aident pour la rédaction.



De plus, dans les centres de service, dans lesquels les ouvriers travaillent, on utilise de babillards électroniques dans lesquels on synthétise l’information.



Est-ce que la pandémie a rendue l’organisation de vos activités plus difficiles?



Je trouve que nos autorités ont été très proactives dans la gestion des communications.



On a reçu plusieurs communications, tout au long de la pandémie de nos autorités. La suite Microsoft a été déployée rapidement et les rencontres d’équipe ont été mises de l’avant.



Est-ce que tu commences à prendre un air d’aller avec la pandémie? Comment ton travail s’est adapté?



Je dois avouer que c’est dure, car toutes mes activités étaient rassembleuses. Il faut tout repenser. Comment offrir tout les outils de façon équitable pour tous? On a dû développer des nouvelles capacités, des nouvelles habiletés.



Dans une grand organisation comme le MTQ, comment sont réparti