Thu 27 May 2021
Podcast /
En Action

Lien de l'épisode /
En Action



Les commotions cérébrales sont un problème auquel il faut s’attaquer.



On se doit non seulement de mieux les prévenir, mais également de mieux les traiter.



Pour en discuter, nous recevons le Dr. Philippe Fait, Directeur scientifique de la Clinique Cortex et co-fondateur de la Fondation Pier-Yves Bouchard.







Daniel : Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale et quelle est la différence entre une commotion cérébrale et un traumatisme crânien?



Philippe : On définit un traumatisme cranio-cérébral par un traumatisme, donc un accident, qui va toucher le cerveau dans la boîte crânienne.



Les traumatismes comportent plusieurs grades : les traumatismes légers seront qualifiés de commotion cérébrale tandis que les plus graves seront considérés comme des traumatismes crâniens.



On qualifie les traumatismes de légers lorsqu’aucune anormalité ne sera détectée sur les imageries médicales. Les symptômes sont tout de même présents et ils sont de nature fonctionnelle.



Les traumatismes modérés à graves, quant à eux, ont de fortes chances de provoquer des séquelles qui perdureront sur le long terme.



Daniel : Quels sont les risques que ces traumatismes aient des répercussions sur le long terme justement?



Philippe : Beaucoup de facteurs en fait.



Le 1er facteur serait l’étendu des dommages. Si c’est une commotion cérébrale et qu’elle est bien prise en charge, les chances de séquelles à long terme sont assez faibles.



C’est également le cas pour une première commotion ou encore des commotions très espacées dans le temps. En effet, plus on multiplie les commotions, plus la commotion subie est importante et plus les risques de séquelles sur le long terme augmentent.



Daniel : Quels sont les symptômes d’une commotion cérébrale?



Philippe : Il y a 4 grandes catégories de symptômes reliées aux commotions cérébrales.



Il y a tout d’abord la catégorie physiologique qui comprends des symptômes comme les maux de tête, étourdissements, etc.



Il y a ensuite les symptômes d’ordre cognitif comme les difficultés d’attention et de concentration.



Comme troisième catégorie, on parle des symptômes affectifs qui peuvent avoir des impacts sur le niveau d’irritabilité par exemple.



Finalement, les troubles du sommeil représentent la dernière catégorie et se traduiront par de l’insomnie ou de la somnolence par exemple.



Daniel : Quelles sont les grandes étapes du retour au sport après une