En 1962, Thomas Kuhn, un physicien se convertit en philosophe et historien des sciences avec la publication de The Structure of Scientific Revolutions, oeuvre majeure en philosophie des sciences dans laquelle il introduit les idées de progrès révolutionnaire, de paradigm shift (changement de paradigme) et bien plus. Pour faire un mauvais jeu de mots, ce livre qui porte sur les révolutions est lui-même toute une révolution!
Programme en 4 parties:Background et histoireLe schéma kuhnien du progrès historique de la scienceLes nouveautés kuhniennes apportées à la philo des sciencesCritiques de Kuhn. Les révolutions scientifiques ont-elles lieu en sciences humaines?
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POUR POUSSER VOS LECTURESKuhn, The Structure of Scientific Revolutions, 1962. 
Popper, The Logic of Scientific Discovery, 1934 (en allemand; Popper le réécrit en anglais en 1959). Texte classique. Très influent aujourd’hui et lors de la publication de The Structure of Scientific Revolutions, une lecture suffira à vous convaincre du gouffre énorme entre Kuhn et ses contemporains.
Imre Lakatos & Alan Musgrave (eds), Criticism and the Growth of Knowledge, 1965 Les travaux d’un colloque tenu en 1965 à Londres où s’opposent directement Kuhn et Popper. Vous y trouverez l’article de Margaret Masterman que nous mentionnons. Aussi, Imre Lakatos offre une version bonifiée du falsificationnisme poppérien.
Feyerabend, Against Method, 1975. Anarchisme épistémologique. Feyerabend tente de montrer qu’il n’y a aucune méthode infaillible en science et, qu’ainsi, toutes les méthodes se valent (“Anything goes”). On peut véritablement dire que Kuhn a ouvert la porte à ce genre de texte en grande rupture avec la soi-disant pureté intellectuelle de la philosophie des sciences dominante de la première moitié du 20è siècle.