5. L’écriture de l’Autre dans les récits des écrivaines-voyageuses du XXème

très féministes de par leurs choix de vie personnels et leurs convictions profondes, mais restent néanmoins liées aux pensées impérialistes européennes de leur époque. En réfléchissant aux écrits d'Alexandra David-Néel, d'Ella Maillart et d'Annemarie Schwarzenbach, on constate qu'être une écrivaine-voyageuse ce n’est ni devenir véritablement l’Autre, ni devenir étranger à soi-même, mais plutôt se créer une identité hybride découlant d’une vie entre deux mondes. C’est donc par la rencontre et les interactions avec l’Autre, que l’identité de l’écrivaine-voyageuse se définit davantage.