Qu'est-ce qu'un incidentalome en médecine ?
Fin janvier 2024, le roi britannique Charles III a subi une opération qui a permis de détecter un cancer pour lequel il est actuellement traité. L’opération initiale n’avait pas de rapport avec la maladie. Il s’agit d’un incidentalome : ce terme médical est attribué aux découvertes fortuites d’anomalies ou de lésions lors d’un examen réalisé pour une autre indication. Les incidentalomes se font de plus en plus fréquents, au fur et à mesure que les technologiques d’imagerie médicale se perfectionnent.
Plusieurs types d’incidentalomes
Les incidentalomes les plus courants sont surrénaliens. Ils proviennent d’examens d’imagerie abdominale. Ils mettent en évidence la présence de lésions sur les glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Ces lésions sont parfois de simples kystes, mais elles peuvent aussi être des adénomes, tumeurs bénignes, ou des carcinomes, tumeurs malignes débouchant sur des cancers.
Les incidentalomes cérébraux, eux, sont identifiés lors d’imagerie du cerveau. Cette pratique est fréquente en cas de traumatisme crânien ou de migraines non expliquées. L’examen révèle parfois la présence d’anomalies. La plupart sont sans gravité, mais d’autres nécessitent un suivi approfondi, voire une intervention chirurgicale.
D’autres incidentalomes peuvent être découverts dans les reins, le foie ou la thyroïde. Parmi les anomalies relevées, les professionnels de l’imagerie font face à des kystes, des nodules ou des lésions de différentes tailles.
Les implications cliniques
L’évaluation des risques est une étape essentielle après l’apparition d’un incidentalome. Il faut peser les bénéfices d’une procédure diagnostique ou d’un traitement par rapport aux risques qui résultent d’une telle intervention. Les médecins doivent veiller à ne pas surtraiter une lésion bénigne, et à ne pas laisser passer une lésion au fort potentiel malin.
L’impact psychologique de la découverte constitue un autre pan essentiel de la prise en charge. Un patient qui apprend son incidentalome est exposé au stress et à l’anxiété de savoir comment cette lésion va évoluer.
S’attaquer aux incidentalomes, c’est aussi se heurter à l’impact économique important de cette démarche. Les examens complémentaires, le suivi, les consultations spécialisées occasionnent des coûts non négligeables pour la société.
Le diagnostic de l’incidentalome
Observer une lésion à l’imagerie médicale ne suffit pas. Pour établir un diagnostic précis, le médecin peut prescrire une prise de sang afin de savoir si l’organe concerné est fonctionnel. Il peut aussi commander des tests pour évaluer l’activité de la lésion. Une biopsie permet, dans les cas le nécessitant, de confirmer la nature de l’incidentalome.
L’évolution dans le temps de l’incidentalome dépend fortement de son type et de sa taille. Les tumeurs bénignes seront simplement surveillées, tandis que les lésions suspectes ou confirmées comme malines nécessiteront des traitements plus agressifs (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, etc.).
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Plusieurs types d’incidentalomes
Les incidentalomes les plus courants sont surrénaliens. Ils proviennent d’examens d’imagerie abdominale. Ils mettent en évidence la présence de lésions sur les glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Ces lésions sont parfois de simples kystes, mais elles peuvent aussi être des adénomes, tumeurs bénignes, ou des carcinomes, tumeurs malignes débouchant sur des cancers.
Les incidentalomes cérébraux, eux, sont identifiés lors d’imagerie du cerveau. Cette pratique est fréquente en cas de traumatisme crânien ou de migraines non expliquées. L’examen révèle parfois la présence d’anomalies. La plupart sont sans gravité, mais d’autres nécessitent un suivi approfondi, voire une intervention chirurgicale.
D’autres incidentalomes peuvent être découverts dans les reins, le foie ou la thyroïde. Parmi les anomalies relevées, les professionnels de l’imagerie font face à des kystes, des nodules ou des lésions de différentes tailles.
Les implications cliniques
L’évaluation des risques est une étape essentielle après l’apparition d’un incidentalome. Il faut peser les bénéfices d’une procédure diagnostique ou d’un traitement par rapport aux risques qui résultent d’une telle intervention. Les médecins doivent veiller à ne pas surtraiter une lésion bénigne, et à ne pas laisser passer une lésion au fort potentiel malin.
L’impact psychologique de la découverte constitue un autre pan essentiel de la prise en charge. Un patient qui apprend son incidentalome est exposé au stress et à l’anxiété de savoir comment cette lésion va évoluer.
S’attaquer aux incidentalomes, c’est aussi se heurter à l’impact économique important de cette démarche. Les examens complémentaires, le suivi, les consultations spécialisées occasionnent des coûts non négligeables pour la société.
Le diagnostic de l’incidentalome
Observer une lésion à l’imagerie médicale ne suffit pas. Pour établir un diagnostic précis, le médecin peut prescrire une prise de sang afin de savoir si l’organe concerné est fonctionnel. Il peut aussi commander des tests pour évaluer l’activité de la lésion. Une biopsie permet, dans les cas le nécessitant, de confirmer la nature de l’incidentalome.
L’évolution dans le temps de l’incidentalome dépend fortement de son type et de sa taille. Les tumeurs bénignes seront simplement surveillées, tandis que les lésions suspectes ou confirmées comme malines nécessiteront des traitements plus agressifs (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, etc.).
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