Pourquoi nous arrive-t-il de parler pendant le sommeil ?
Certaines personnes ont l\'habitude de parler en dormant. Ce trouble du sommeil, appelé somniloquie, n\'est pas vraiment considéré comme une pathologie.
Des dormeurs bavards
Près des trois quarts des personnes interrogées affirment avoir déjà parlé dans leur sommeil, un phénomène qui semble toucher un peu plus les femmes. En réalité, moins de 2 % des adultes seraient concernés au quotidien par la somniloquie.
Ses épisodes se manifestent surtout au cours de la phase du sommeil paradoxal. Il est assez rare que les somniloques aient un langage cohérent et tiennent des propos clairement articulés.
Ils profèrent plutôt des marmonnements, des grognements ou des mots indistincts. Quand les mots sont perceptibles, ils sont parfois assez vulgaires, car les inhibitions du dormeur sont alors levées.
Chaque épisode correspond à un réveil épisodique, dont le dormeur n\'est pas conscient. Les mots et autres chuchotements peuvent être accompagnés de gestes et sont parfois associés à d\'autres troubles du sommeil, comme le somnambulisme.
Des origines mal connues
Comme les épisodes de somniloquie sont assez brefs et ne perturbent pas vraiment la qualité du sommeil, cette habitude de parler en dormant n\'est pas assimilée à un trouble du sommeil gênant.
Aussi les médecins ne l\'ont-ils pas étudié de manière approfondie. Toutefois, les spécialistes pensent que les dormeurs extériorisent ainsi leurs rêves. Il se pourrait aussi que la somniloquie ait une origine génétique.
Ils considèrent d\'ailleurs qu\'elle remonte sans doute au début de l\'existence. En effet, la plupart des enfants parlent en dormant. Pour des raisons qui échappent encore en partie aux spécialistes du sommeil, certains adultes conservent donc cette habitude.
Certains facteurs semblent prédisposer à la somniloquie. C\'est le cas des événements stressants ou des changements de vie un peu perturbants. Le sport, pratiqué de manière un peu intensive, ou les accès de fièvre peuvent aussi en favoriser la survenue. Tout comme la prise d\'alcool ou de drogue.
La somniloquie n\'étant pas considérée comme une pathologie, il n\'existe aucun traitement particulier pour en venir à bout. Tout au plus les personnes angoissées peuvent-elles essayer de se détendre avant d\'aller se coucher.
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Des dormeurs bavards
Près des trois quarts des personnes interrogées affirment avoir déjà parlé dans leur sommeil, un phénomène qui semble toucher un peu plus les femmes. En réalité, moins de 2 % des adultes seraient concernés au quotidien par la somniloquie.
Ses épisodes se manifestent surtout au cours de la phase du sommeil paradoxal. Il est assez rare que les somniloques aient un langage cohérent et tiennent des propos clairement articulés.
Ils profèrent plutôt des marmonnements, des grognements ou des mots indistincts. Quand les mots sont perceptibles, ils sont parfois assez vulgaires, car les inhibitions du dormeur sont alors levées.
Chaque épisode correspond à un réveil épisodique, dont le dormeur n\'est pas conscient. Les mots et autres chuchotements peuvent être accompagnés de gestes et sont parfois associés à d\'autres troubles du sommeil, comme le somnambulisme.
Des origines mal connues
Comme les épisodes de somniloquie sont assez brefs et ne perturbent pas vraiment la qualité du sommeil, cette habitude de parler en dormant n\'est pas assimilée à un trouble du sommeil gênant.
Aussi les médecins ne l\'ont-ils pas étudié de manière approfondie. Toutefois, les spécialistes pensent que les dormeurs extériorisent ainsi leurs rêves. Il se pourrait aussi que la somniloquie ait une origine génétique.
Ils considèrent d\'ailleurs qu\'elle remonte sans doute au début de l\'existence. En effet, la plupart des enfants parlent en dormant. Pour des raisons qui échappent encore en partie aux spécialistes du sommeil, certains adultes conservent donc cette habitude.
Certains facteurs semblent prédisposer à la somniloquie. C\'est le cas des événements stressants ou des changements de vie un peu perturbants. Le sport, pratiqué de manière un peu intensive, ou les accès de fièvre peuvent aussi en favoriser la survenue. Tout comme la prise d\'alcool ou de drogue.
La somniloquie n\'étant pas considérée comme une pathologie, il n\'existe aucun traitement particulier pour en venir à bout. Tout au plus les personnes angoissées peuvent-elles essayer de se détendre avant d\'aller se coucher.
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