Pourquoi manger épicé donne chaud ?
La consommation d’un chili ou d’un tajine un peu relevé s’accompagne, chez de nombreuses personnes, d’une sensation marquée de chaleur. La hausse de la température corporelle, bien réelle, se traduit par une transpiration plus abondante. Explorons la physiologie consécutive à la consommation de nourriture épicée pour comprendre ce ressenti soudain de chaleur.
Les composés présents dans les épices
Les épices connues pour conférer une hausse de température corporelle contiennent des composés chimiques bien précis. Le piment, par exemple, est riche en capsaïcine. Le poivre noir, lui, contient de la pipérine. Ces molécules interagissent de façon spécifique avec des récepteurs présents dans la bouche et l’estomac.
Nommés récepteurs TRPV1, ces derniers enclenchent une série de réponses physiologiques. Lorsqu’un composé d’une épice se lie au récepteur, celui-ci informe le cerveau d’une sensation de brûlure similaire à celle provoquée par la chaleur. Bien qu’il n’y ait pas de source réelle de chaleur externe, le corps réagit comme si c’était le cas. Il active son système nerveux et libère des substances chimiques dans l’organisme pour lutter contre l’agression présumée.
Les conséquences de l’activation des récepteurs TRPV1
À la suite de l’interaction des molécules des épices avec les récepteurs TRPV1, une cascade de réactions se produit. Le corps libère des neuropeptides, activateurs du système nerveux, qui provoquent une légère inflammation. L’un des symptômes de l’inflammation est justement la hausse de la chaleur, qui aide à dilater les vaisseaux. Le sang circule mieux et plus vite pour propager les globules blancs vers le lieu de l’inflammation.
La température corporelle augmente donc sous l’effet cumulé de la réponse inflammatoire et de l’activation du système nerveux. Pour se refroidir, l’organisme libère de la transpiration.
La hausse du métabolisme
En plus de l’inflammation, le corps subit parfois une hausse de son métabolisme. La capsaïcine du piment, la pipérine du poivre, les ginsénosides du ginseng amplifient la thermogénèse. Ce processus de régulation de la température interne conduit à une consommation plus élevée de calories, avec une libération plus importante de chaleur dans le corps. Cet effet de courte durée est néanmoins mis en avant par les fabricants de compléments alimentaires destinés à accompagner la perte de poids.
Une sensibilité variable
Des facteurs génétiques et environnementaux jouent dans la perception plus ou moins marquée de chaleur lors de la consommation d’épices. Les populations habituées dès le plus jeune âge à consommer des plats épicés sont généralement plus tolérantes à leurs effets sur la température corporelle. À l’inverse, les peuplades qui consomment peut d’épices les tolèrent souvent moins bien.
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Les composés présents dans les épices
Les épices connues pour conférer une hausse de température corporelle contiennent des composés chimiques bien précis. Le piment, par exemple, est riche en capsaïcine. Le poivre noir, lui, contient de la pipérine. Ces molécules interagissent de façon spécifique avec des récepteurs présents dans la bouche et l’estomac.
Nommés récepteurs TRPV1, ces derniers enclenchent une série de réponses physiologiques. Lorsqu’un composé d’une épice se lie au récepteur, celui-ci informe le cerveau d’une sensation de brûlure similaire à celle provoquée par la chaleur. Bien qu’il n’y ait pas de source réelle de chaleur externe, le corps réagit comme si c’était le cas. Il active son système nerveux et libère des substances chimiques dans l’organisme pour lutter contre l’agression présumée.
Les conséquences de l’activation des récepteurs TRPV1
À la suite de l’interaction des molécules des épices avec les récepteurs TRPV1, une cascade de réactions se produit. Le corps libère des neuropeptides, activateurs du système nerveux, qui provoquent une légère inflammation. L’un des symptômes de l’inflammation est justement la hausse de la chaleur, qui aide à dilater les vaisseaux. Le sang circule mieux et plus vite pour propager les globules blancs vers le lieu de l’inflammation.
La température corporelle augmente donc sous l’effet cumulé de la réponse inflammatoire et de l’activation du système nerveux. Pour se refroidir, l’organisme libère de la transpiration.
La hausse du métabolisme
En plus de l’inflammation, le corps subit parfois une hausse de son métabolisme. La capsaïcine du piment, la pipérine du poivre, les ginsénosides du ginseng amplifient la thermogénèse. Ce processus de régulation de la température interne conduit à une consommation plus élevée de calories, avec une libération plus importante de chaleur dans le corps. Cet effet de courte durée est néanmoins mis en avant par les fabricants de compléments alimentaires destinés à accompagner la perte de poids.
Une sensibilité variable
Des facteurs génétiques et environnementaux jouent dans la perception plus ou moins marquée de chaleur lors de la consommation d’épices. Les populations habituées dès le plus jeune âge à consommer des plats épicés sont généralement plus tolérantes à leurs effets sur la température corporelle. À l’inverse, les peuplades qui consomment peut d’épices les tolèrent souvent moins bien.
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