Pourquoi les femmes résistent mieux aux virus ?
Le fait a encore une fois été remarqué pendant la récente épidémie de Coronavirus. En réanimation, les lits d’hôpital étaient occupés plus fréquemment par des patients masculins que féminins. Sur le tableau des décès des suites du Covid-19, la proportion d’hommes atteint 57,8% en France contre 42,2% de femmes, une tendance confirmée dans tous les pays relevés, sauf le Vietnam et la Corée du Sud.
Les femmes résistent mieux aux infections que les hommes, et ce point a été à nouveau confirmé par une étude récente, qui ajoute que l’âge n’influence pas ce constat. Une femme de 80 ans sera toujours mieux armée face aux virus qu’un homme du même âge.
L’influence des interférons de type 1
Grippe, VIH, SARS-Cov2 : qu’ont en commun ces infections ? D’après les statistiques médicales obtenues sur les dernières décennies, les femmes résistent mieux à ces virus que les hommes. Le mécanisme impliqué dans cette différence est connu depuis longtemps, et se base sur une composante génétique.
Il faut d’abord savoir qu’en cas d’infection par un virus de type grippe ou Covid-19, certaines cellules du corps détectent la présence de l’indésirable grâce à un récepteur nommé TLR7. Ces cellules relarguent alors dans le sang des molécules antivirales, les cyotkines, dont l’une porte le nom d’interféron de type 1. Puissants et aptes à stopper la réplication du virus, les interférons ont un rôle crucial dans la lutte contre l’infection. Il s’avère que les femmes produisent généralement davantage d’interférons que les hommes lors de la stimulation du récepteur TRL7, pour une bonne raison : le gène qui code ce récepteur est situé sur le chromosome X, que les femmes possèdent en double exemplaire.
Les études qui avaient été menées jusqu’à récemment portaient surtout sur des femmes de moins de 60 ans. Mais, en 2022, des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’université Toulouse 3 ont collaboré pour étudier la réponse immunitaire de l’organisme chez les femmes plus âgées...
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Les femmes résistent mieux aux infections que les hommes, et ce point a été à nouveau confirmé par une étude récente, qui ajoute que l’âge n’influence pas ce constat. Une femme de 80 ans sera toujours mieux armée face aux virus qu’un homme du même âge.
L’influence des interférons de type 1
Grippe, VIH, SARS-Cov2 : qu’ont en commun ces infections ? D’après les statistiques médicales obtenues sur les dernières décennies, les femmes résistent mieux à ces virus que les hommes. Le mécanisme impliqué dans cette différence est connu depuis longtemps, et se base sur une composante génétique.
Il faut d’abord savoir qu’en cas d’infection par un virus de type grippe ou Covid-19, certaines cellules du corps détectent la présence de l’indésirable grâce à un récepteur nommé TLR7. Ces cellules relarguent alors dans le sang des molécules antivirales, les cyotkines, dont l’une porte le nom d’interféron de type 1. Puissants et aptes à stopper la réplication du virus, les interférons ont un rôle crucial dans la lutte contre l’infection. Il s’avère que les femmes produisent généralement davantage d’interférons que les hommes lors de la stimulation du récepteur TRL7, pour une bonne raison : le gène qui code ce récepteur est situé sur le chromosome X, que les femmes possèdent en double exemplaire.
Les études qui avaient été menées jusqu’à récemment portaient surtout sur des femmes de moins de 60 ans. Mais, en 2022, des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’université Toulouse 3 ont collaboré pour étudier la réponse immunitaire de l’organisme chez les femmes plus âgées...
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