Pourquoi le stress entrave-t-il la digestion ?
Le stress nous pousse parfois à manger en excès ou, au contraire, il nous coupe complètement l’appétit. Il s’agit d’une réponse naturelle de l’organisme face à une menace perçue : le corps se prépare à lutter ou à fuir. Cette réaction n’est pas sans conséquence au niveau biologique. Elle influence notamment le déroulement de la digestion.
Les effets du stress sur le système digestif
En prévision d’un éventuel combat, l’organisme soumis au stress met en place différentes stratégies. Il active le système nerveux sympathique, responsable de la réponse de fuite ou de lutte lorsqu’une situation inquiétante est perçue. La priorité du corps est alors de répondre à la menace efficacement. Pour se faire, les ressources sont principalement attribuées aux fonctions musculaires, cérébrales et cardiaques. La digestion, non essentielle sur l’instant, est limitée. La production de salive et d’enzymes digestives baisse considérablement, ce qui affecte la possibilité de dégradation des nutriments. Le bol alimentaire est mal décomposé, occasionnant des lourdeurs ou des symptômes d’indigestion.
D’autre part, le stress affecte aussi la motilité gastro-intestinale, c’est-à-dire les mouvements des muscles digestifs pour propulser la nourriture à travers l’estomac et les intestins. Ralentis ou irréguliers à cause du stress, ces mouvements gênent le déroulement d’une bonne digestion. Ils peuvent provoquer diarrhée, constipation et sensation de pesanteur dans l’abdomen.
L’axe cerveau-intestin et son importance dans la gestion du stress
Le cerveau et l’intestin sont connectés de différentes façons, profondes et bidirectionnelles. Tout stress psychologique affecte potentiellement la fonction intestinale, et tout désordre digestif se répercute sur la qualité du fonctionnement psychique et cognitif.
Par exemple, un stress chronique est susceptible de perturber l’équilibre de la flore digestive, aggravant les troubles tels que le syndrome de l’intestin irritable. Les hormones libérées en réaction au stress dont le cortisol altèrent quant à elles les bactéries logées dans l’intestin. L’absorption des nutriments devient moins efficace.
Conséquences du stress sur les comportements alimentaires
Pour s’apaiser, une personne stressée aura tendance à se tourner vers des aliments réconfortants, mais très riches en graisses et en sucres rapides. Consommés en excès, ces derniers rendent la digestion encore plus difficile, avec des ballonnements, des crampes ou des remontées acides. Les personnes qui souffrent d’ulcères ou de reflux sont particulièrement affectées par les situations stressantes. L’inconfort qu’elles ressentent à la digestion peut même les mener à consommer encore plus d’aliments, entretenant le cercle vicieux.
D’autres troubles peuvent aussi apparaitre à cause du stress tels que l’anorexie, qui aggrave à son tour les symptômes digestifs en créant des carences et une lenteur du transit. En cas de maladie du système digestif, il est très important d’apprendre à gérer le stress par des techniques spécifiques pour éviter qu’il n’aggrave la situation.
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Les effets du stress sur le système digestif
En prévision d’un éventuel combat, l’organisme soumis au stress met en place différentes stratégies. Il active le système nerveux sympathique, responsable de la réponse de fuite ou de lutte lorsqu’une situation inquiétante est perçue. La priorité du corps est alors de répondre à la menace efficacement. Pour se faire, les ressources sont principalement attribuées aux fonctions musculaires, cérébrales et cardiaques. La digestion, non essentielle sur l’instant, est limitée. La production de salive et d’enzymes digestives baisse considérablement, ce qui affecte la possibilité de dégradation des nutriments. Le bol alimentaire est mal décomposé, occasionnant des lourdeurs ou des symptômes d’indigestion.
D’autre part, le stress affecte aussi la motilité gastro-intestinale, c’est-à-dire les mouvements des muscles digestifs pour propulser la nourriture à travers l’estomac et les intestins. Ralentis ou irréguliers à cause du stress, ces mouvements gênent le déroulement d’une bonne digestion. Ils peuvent provoquer diarrhée, constipation et sensation de pesanteur dans l’abdomen.
L’axe cerveau-intestin et son importance dans la gestion du stress
Le cerveau et l’intestin sont connectés de différentes façons, profondes et bidirectionnelles. Tout stress psychologique affecte potentiellement la fonction intestinale, et tout désordre digestif se répercute sur la qualité du fonctionnement psychique et cognitif.
Par exemple, un stress chronique est susceptible de perturber l’équilibre de la flore digestive, aggravant les troubles tels que le syndrome de l’intestin irritable. Les hormones libérées en réaction au stress dont le cortisol altèrent quant à elles les bactéries logées dans l’intestin. L’absorption des nutriments devient moins efficace.
Conséquences du stress sur les comportements alimentaires
Pour s’apaiser, une personne stressée aura tendance à se tourner vers des aliments réconfortants, mais très riches en graisses et en sucres rapides. Consommés en excès, ces derniers rendent la digestion encore plus difficile, avec des ballonnements, des crampes ou des remontées acides. Les personnes qui souffrent d’ulcères ou de reflux sont particulièrement affectées par les situations stressantes. L’inconfort qu’elles ressentent à la digestion peut même les mener à consommer encore plus d’aliments, entretenant le cercle vicieux.
D’autres troubles peuvent aussi apparaitre à cause du stress tels que l’anorexie, qui aggrave à son tour les symptômes digestifs en créant des carences et une lenteur du transit. En cas de maladie du système digestif, il est très important d’apprendre à gérer le stress par des techniques spécifiques pour éviter qu’il n’aggrave la situation.
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