Pourquoi la cheapflation est mauvaise pour la santé ?
C’est un phénomène économique récent : la cheapflation désigne les cas où la qualité d’un bien ou d’un service diminue, tandis que son prix reste stable ou augmente. En d’autres termes, vous payez plus cher pour un produit de moindre qualité. Au-delà de l’aspect marketing, cette pratique soulève des préoccupations quant à ses implications pour la santé publique.
Les impacts directs sur la santé
Les études ont maintes fois prouvé qu’une alimentation peu onéreuse exposait à des carences nutritionnelles. Les produits ultra-transformés proposés à prix bas sont souvent riches en sucre, en graisses saturées et en additifs. En se calquant sur ces schémas, c’est-à-dire en remplaçant des ingrédients qualitatifs par leur équivalents moins chers mais plus controversés, les grandes marques exposent les consommateurs de la classe moyenne à un choix difficile. Ils peuvent continuer à consommer des produits de la même gamme de prix, mais moins bons pour leur santé, ou augmenter le budget consacré à l’alimentation. En période d’inflation, la deuxième solution n’est pas toujours possible.
Or, une alimentation qui inclut quotidiennement du sel, du sucre et des graisses en excès expose à des risques directs pour la santé. Elle augmente notamment la prévalence du diabète, de l’obésité et des maladies cardiovasculaires.
L’une des autres conséquences de la cheapflation est l’exposition accrue aux contaminants. Les économies réalisées par les producteurs induisent souvent l’usage d’ingrédients nocifs. Par exemple, utiliser des végétaux issus de l’agriculture intensive plutôt que biologique augmente la part de pesticides dans le produit final. Ces substances peuvent favoriser les troubles endocriniens et les cancers.
Les impacts indirects sur la santé
La cheapflation expose les individus à des conséquences autres que matérielles. Elle engendre des effets psychologiques significatifs. Les familles qui souhaitent manger sainement subissent par exemple un stress financier lorsque le produit qu’elles consommaient voit sa composition changer. Elles doivent se tourner vers une autre marque, sans doute plus chère, pour conserver le niveau de qualité de leur alimentation.
Les régimes déséquilibrés induisent eux-mêmes des risques d’aggravation de la santé mentale. Le cerveau, ne disposant pas des nutriments nécessaires, se montre plus exposé à l’anxiété et à la dépression. D’autre part, lorsque les fabricants changent leurs recettes de façon sournoise, les consommateurs perdent confiance envers les produits. Ils peuvent développer des phobies ou de l’anxiété chronique quant au fait de se nourrir avec des aliments achetés en supermarché.
En contribuant à réduire le pouvoir d’achat des individus, la cheapflation limite aussi leurs capacités financières pour se soigner. Or, de moindres soins préventifs et traitements médicaux influencent négativement l’état de santé des familles.
Finalement, la cheapflation affecte la santé bien au-delà de l’aspect nutritionnel. Elle s’attaque aussi au bien-être des personnes. Elle creuse l’écart entre les populations aisées et celles qui, faute de moyens, sont contraintes d’adopter une alimentation de moindre qualité.
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Les impacts directs sur la santé
Les études ont maintes fois prouvé qu’une alimentation peu onéreuse exposait à des carences nutritionnelles. Les produits ultra-transformés proposés à prix bas sont souvent riches en sucre, en graisses saturées et en additifs. En se calquant sur ces schémas, c’est-à-dire en remplaçant des ingrédients qualitatifs par leur équivalents moins chers mais plus controversés, les grandes marques exposent les consommateurs de la classe moyenne à un choix difficile. Ils peuvent continuer à consommer des produits de la même gamme de prix, mais moins bons pour leur santé, ou augmenter le budget consacré à l’alimentation. En période d’inflation, la deuxième solution n’est pas toujours possible.
Or, une alimentation qui inclut quotidiennement du sel, du sucre et des graisses en excès expose à des risques directs pour la santé. Elle augmente notamment la prévalence du diabète, de l’obésité et des maladies cardiovasculaires.
L’une des autres conséquences de la cheapflation est l’exposition accrue aux contaminants. Les économies réalisées par les producteurs induisent souvent l’usage d’ingrédients nocifs. Par exemple, utiliser des végétaux issus de l’agriculture intensive plutôt que biologique augmente la part de pesticides dans le produit final. Ces substances peuvent favoriser les troubles endocriniens et les cancers.
Les impacts indirects sur la santé
La cheapflation expose les individus à des conséquences autres que matérielles. Elle engendre des effets psychologiques significatifs. Les familles qui souhaitent manger sainement subissent par exemple un stress financier lorsque le produit qu’elles consommaient voit sa composition changer. Elles doivent se tourner vers une autre marque, sans doute plus chère, pour conserver le niveau de qualité de leur alimentation.
Les régimes déséquilibrés induisent eux-mêmes des risques d’aggravation de la santé mentale. Le cerveau, ne disposant pas des nutriments nécessaires, se montre plus exposé à l’anxiété et à la dépression. D’autre part, lorsque les fabricants changent leurs recettes de façon sournoise, les consommateurs perdent confiance envers les produits. Ils peuvent développer des phobies ou de l’anxiété chronique quant au fait de se nourrir avec des aliments achetés en supermarché.
En contribuant à réduire le pouvoir d’achat des individus, la cheapflation limite aussi leurs capacités financières pour se soigner. Or, de moindres soins préventifs et traitements médicaux influencent négativement l’état de santé des familles.
Finalement, la cheapflation affecte la santé bien au-delà de l’aspect nutritionnel. Elle s’attaque aussi au bien-être des personnes. Elle creuse l’écart entre les populations aisées et celles qui, faute de moyens, sont contraintes d’adopter une alimentation de moindre qualité.
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