Pourquoi certaines cicatrices ne disparaissent jamais alors que la peau se renouvelle ?
Lorsqu’elle subit des petites blessures, la peau dispose d’une remarquable capacité de régénération. En quelques jours, elle est capable de renouveler ses cellules pour restaurer l’intégrité de la barrière cutanée. Mais parfois, certaines blessures occasionnent des cicatrices qui restent visibles à vie. Comment expliquer ce phénomène ?
Le processus de la cicatrisation
Pour cicatriser après une blessure, la peau passe par plusieurs phases. L’inflammation a lieu en premier, dès que la barrière cutanée est lésée. Elle se caractérise par un gonflement de la zone concernée, une rougeur, de la chaleur et la perception de la douleur. L’inflammation contribue à faire affluer les cellules immunitaires vers la blessure pour éliminer les microbes et les débris.
Vient ensuite la phase de prolifération. Certaines cellules spécialisées, comme les fibroblastes, produisent des protéines et du collagène afin de favoriser la formation d’un nouveau tissu cutané. Des vaisseaux sanguins apparaissent pour nourrir ce tissu en croissance.
Finalement, durant la phase de maturation, qui dure parfois des mois voire des années, le tissu cicatriciel est remodelé pour rendre la peau plus résistante.
Les facteurs qui influencent la qualité de la cicatrisation
La cicatrisation et son efficacité se basent principalement sur trois critères. L’organisation du collagène joue un rôle crucial dans l’apparence de la cicatrice. Si ces protéines sont disposées de façon désorganisée, elles affectent la texture et l’élasticité de la zone blessée.
D’autre part, la formation de cicatrices durables peut intervenir lorsque le tissu réparé diffère du tissu original, et qu’il est moins fonctionnel ou qu’il présente des disparités esthétiques. Par exemple, l’absence de poils et de glandes sébacées sur le tissu cicatriciel le rend différent du reste de la peau.
Enfin, la durée et l’intensité de la réponse inflammatoire influencent la formation de cicatrices dites hypertrophiques ou chéloïdes. Les premières sont souvent rouges, épaisses et surélevées, résultant d’une production excessive de collagène pendant la guérison. Les cicatrices chéloïdes sont plus sévères que les cicatrices hypertrophiques et s’étendent parfois au-delà de la zone initialement lésée. Elles résultent d’une prolifération anormale du tissu fibreux.
Il faut aussi considérer que, lors de la perte de tissu sous-jacent comme dans le cas d’une acné sévère, des trous se forment sous la peau, qui conduisent à des cicatrices durables appelées atrophiques.
D’autres facteurs qui jouent sur la cicatrisation
La localisation de la blessure peut jouer sur la qualité de cicatrisation. Le visage, bien irrigué, cicatrise généralement bien, tandis que le dos et les épaules sont plus propices à la formation de cicatrices en relief. Les blessures plus profondes ou plus étendues impliquent un processus de cicatrisation plus complexe, avec un risque plus élevé d’évoluer en cicatrice visible.
Avec l’âge, la peau a aussi tendance à se régénérer plus difficilement, ce qui peut favoriser la formation de cicatrices indélébiles.
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Le processus de la cicatrisation
Pour cicatriser après une blessure, la peau passe par plusieurs phases. L’inflammation a lieu en premier, dès que la barrière cutanée est lésée. Elle se caractérise par un gonflement de la zone concernée, une rougeur, de la chaleur et la perception de la douleur. L’inflammation contribue à faire affluer les cellules immunitaires vers la blessure pour éliminer les microbes et les débris.
Vient ensuite la phase de prolifération. Certaines cellules spécialisées, comme les fibroblastes, produisent des protéines et du collagène afin de favoriser la formation d’un nouveau tissu cutané. Des vaisseaux sanguins apparaissent pour nourrir ce tissu en croissance.
Finalement, durant la phase de maturation, qui dure parfois des mois voire des années, le tissu cicatriciel est remodelé pour rendre la peau plus résistante.
Les facteurs qui influencent la qualité de la cicatrisation
La cicatrisation et son efficacité se basent principalement sur trois critères. L’organisation du collagène joue un rôle crucial dans l’apparence de la cicatrice. Si ces protéines sont disposées de façon désorganisée, elles affectent la texture et l’élasticité de la zone blessée.
D’autre part, la formation de cicatrices durables peut intervenir lorsque le tissu réparé diffère du tissu original, et qu’il est moins fonctionnel ou qu’il présente des disparités esthétiques. Par exemple, l’absence de poils et de glandes sébacées sur le tissu cicatriciel le rend différent du reste de la peau.
Enfin, la durée et l’intensité de la réponse inflammatoire influencent la formation de cicatrices dites hypertrophiques ou chéloïdes. Les premières sont souvent rouges, épaisses et surélevées, résultant d’une production excessive de collagène pendant la guérison. Les cicatrices chéloïdes sont plus sévères que les cicatrices hypertrophiques et s’étendent parfois au-delà de la zone initialement lésée. Elles résultent d’une prolifération anormale du tissu fibreux.
Il faut aussi considérer que, lors de la perte de tissu sous-jacent comme dans le cas d’une acné sévère, des trous se forment sous la peau, qui conduisent à des cicatrices durables appelées atrophiques.
D’autres facteurs qui jouent sur la cicatrisation
La localisation de la blessure peut jouer sur la qualité de cicatrisation. Le visage, bien irrigué, cicatrise généralement bien, tandis que le dos et les épaules sont plus propices à la formation de cicatrices en relief. Les blessures plus profondes ou plus étendues impliquent un processus de cicatrisation plus complexe, avec un risque plus élevé d’évoluer en cicatrice visible.
Avec l’âge, la peau a aussi tendance à se régénérer plus difficilement, ce qui peut favoriser la formation de cicatrices indélébiles.
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