Épisode 9 - Le patrimoine kitsch au Québec avec Roxanne Arsenault et Caroline Dubuc
Roxanne Arsenault et Caroline Dubuc viennent tout juste de sortir un livre, Kitsch QC (Fides, 2021) qui témoigne de leur passion commune pour — le nom le dit ! — le patrimoine kitsch du Québec. Dans une discussion complice, cet épisode nous amène à nous interroger avec sensibilité sur ces lieux qui témoignent d’une certaine façon de penser les espaces dans l’après-Deuxième Guerre mondiale.
Pour elles, le kitsch ne relève pas du mauvais goût : c’est une victoire du particulier sur le générique. Elles en offrent une définition plus précise comme une tendance à l’accumulation, à l’excès, à l’imitation et à la superposition. Le kitsch parle de nous, de l’histoire de l’immigration au Québec, d’Expo 67 et « d’ouverture sur le monde », de la fondation du Quartier chinois, d’autoreprésentation et d’appropriation culturelle. Roxanne et Caroline s’intéressent tout particulièrement aux personnes qui ont fondé ces lieux, le tout sans condescendance, avec amour, en s’attardant aux détails, et donc, à la complexité de ce patrimoine.
Étudier le patrimoine kitsch, c’est s’immiscer dans des intérieurs hors du temps, qui font voyager. C’est aussi s’intéresser à un patrimoine commercial et populaire, deux angles morts des politiques patrimoniales actuelles. On en vient en effet à s’interroger sur les critères d’ancienneté ou de valeur d’art qui justifient la conservation du patrimoine, pour ramener de l’avant la valeur d’usage et l’attachement au lieu.
En guise d’accompagnement à cet épisode, la carte des lieux kitsch de Roxanne et Caroline s’avère fort pratique pour découvrir ces endroits attachants : Patrimoine Kitsch Qc.
Pour elles, le kitsch ne relève pas du mauvais goût : c’est une victoire du particulier sur le générique. Elles en offrent une définition plus précise comme une tendance à l’accumulation, à l’excès, à l’imitation et à la superposition. Le kitsch parle de nous, de l’histoire de l’immigration au Québec, d’Expo 67 et « d’ouverture sur le monde », de la fondation du Quartier chinois, d’autoreprésentation et d’appropriation culturelle. Roxanne et Caroline s’intéressent tout particulièrement aux personnes qui ont fondé ces lieux, le tout sans condescendance, avec amour, en s’attardant aux détails, et donc, à la complexité de ce patrimoine.
Étudier le patrimoine kitsch, c’est s’immiscer dans des intérieurs hors du temps, qui font voyager. C’est aussi s’intéresser à un patrimoine commercial et populaire, deux angles morts des politiques patrimoniales actuelles. On en vient en effet à s’interroger sur les critères d’ancienneté ou de valeur d’art qui justifient la conservation du patrimoine, pour ramener de l’avant la valeur d’usage et l’attachement au lieu.
En guise d’accompagnement à cet épisode, la carte des lieux kitsch de Roxanne et Caroline s’avère fort pratique pour découvrir ces endroits attachants : Patrimoine Kitsch Qc.