Épisode 36 ~ Complexité d'un monde incertain avec Jérôme Dupras
Cet épisode a été enregistré devant public aux Jardins de Métis dans le cadre de l’École d’été de la Faculté d’aménagement de l’Université de Montréal, une édition intitulé « Paysages généreux, paysages faits main » et dirigée par Emile Forest. Ce dernier et Guillaume découvrent dans cet entretien la vie multifacette de Jérôme Dupras. Professeur à l’Université du Québec en Outaouais et titulaire de la Cherche de recherche du Canada en économie écologique, Jérôme est d’abord connu à titre de bassiste des Cowboys Fringuants. Un mode de vie dual qu’il partage avec Guillaume et sa vie (plus ou moins) cachée de drummer…
Le parcours de Jérôme a été marqué, en alternance, par des moments consacrés à la musique et d’autres à des études universitaires où il est passé de la biochimie à l’écologie, pour finalement s’orienter vers la géographie avec la réalisation d’une thèse de doctorat sur la question des services écosystémiques — un concept dont il est aujourd’hui plutôt critique.
Jérôme se voit d’abord comme un environnementaliste qui se sert de la musique et de l’enseignement pour faire atterrir certaines idées. Maintenant tourné vers l’économie écologique — avec une posture épistémologique qui s’éloigne de l’économie classique dont le rapport à l’environnement reste plutôt trouble — Jérôme s’inscrit dans une recherche à la fois fondamentale et appliquée. Il s’intéresse de fait aux relations du vivant et du non-vivant avec les flux de matière, et développe en ce sens des outils pratiques pour rendre ces relations plus harmonieuses — que ce soit en traduisant les objectifs de la COP 15 en différentes cibles et actions concrètes sur le territoire, ou en proposant des aménagements qui prennent en compte la vulnérabilité climatique des quartiers.
La transition énergétique en cours nécessite de revoir notre relation aux énergies fossiles ou au plastique, par exemple, mais plus globalement doit engager une refonte de notre rapport à la nature. Plutôt que de la considérer de sa seule valeur d’utilité, il faut y voir une valeur intrinsèque, relationnelle, voire spirituelle. Or, plutôt que d’y aller de manière descendante, il s’agit, selon Jérôme, de penser des solutions locales pour s’engager dans une perspective de changements globaux.
Cet épisode est une invitation à prendre en compte la complexité et la beauté du monde qui nous entoure, mais aussi à prendre la parole et à agir dans le monde de plus en plus incertain. La science post-normale, concept dont il est question dans l’entretien, c’est penser à partir d’un inconfort qui devrait galvaniser plutôt que paralyser.
Le parcours de Jérôme a été marqué, en alternance, par des moments consacrés à la musique et d’autres à des études universitaires où il est passé de la biochimie à l’écologie, pour finalement s’orienter vers la géographie avec la réalisation d’une thèse de doctorat sur la question des services écosystémiques — un concept dont il est aujourd’hui plutôt critique.
Jérôme se voit d’abord comme un environnementaliste qui se sert de la musique et de l’enseignement pour faire atterrir certaines idées. Maintenant tourné vers l’économie écologique — avec une posture épistémologique qui s’éloigne de l’économie classique dont le rapport à l’environnement reste plutôt trouble — Jérôme s’inscrit dans une recherche à la fois fondamentale et appliquée. Il s’intéresse de fait aux relations du vivant et du non-vivant avec les flux de matière, et développe en ce sens des outils pratiques pour rendre ces relations plus harmonieuses — que ce soit en traduisant les objectifs de la COP 15 en différentes cibles et actions concrètes sur le territoire, ou en proposant des aménagements qui prennent en compte la vulnérabilité climatique des quartiers.
La transition énergétique en cours nécessite de revoir notre relation aux énergies fossiles ou au plastique, par exemple, mais plus globalement doit engager une refonte de notre rapport à la nature. Plutôt que de la considérer de sa seule valeur d’utilité, il faut y voir une valeur intrinsèque, relationnelle, voire spirituelle. Or, plutôt que d’y aller de manière descendante, il s’agit, selon Jérôme, de penser des solutions locales pour s’engager dans une perspective de changements globaux.
Cet épisode est une invitation à prendre en compte la complexité et la beauté du monde qui nous entoure, mais aussi à prendre la parole et à agir dans le monde de plus en plus incertain. La science post-normale, concept dont il est question dans l’entretien, c’est penser à partir d’un inconfort qui devrait galvaniser plutôt que paralyser.