Épisode 32 ~ Pas de quartier pour les voitures? avec Stéphane Boyer
Pour ce premier événement public de Cadre Bâti, Guillaume et Emile ont le plaisir de recevoir le maire de Laval, Stéphane Boyer, à l’espace ville autrement. Élu en novembre 2021, Stéphane fait partie de cette nouvelle vague de maires et mairesses qui voient dans le palier municipal un potentiel transformateur.
Lavallois “born and raised”, Stéphane cumule très jeune des expériences de travail humanitaire à l’étranger avant de revenir chez lui, convaincu désormais qu’il vaut mieux commencer par s’impliquer chez soi pour changer le monde. Il découvre alors, déçu, la politique municipale sous Gilles Vaillancourt, un peu avant la Commission Charbonneau. Dans la foulée, il se présentera comme conseiller de ville pour un parti d’opposition.
C’est à cette époque qu’il amorce la rédaction de son deuxième livre, Des quartiers sans voitures (Éditions Somme Toute, 2022). Le court essai est pour lui un outil pour amorcer une discussion et pour faire rêver. L’idée d’imaginer des quartiers complètement dépourvus de voitures est une proposition qui peut apparaître radicale dans le contexte nord-américain, et particulièrement celui de Laval ! Mais sa proposition, loin d’être dogmatique, est surtout défendue avec des arguments terre-à-terre : faire l’économie de la voiture, c’est s’épargner d’immenses dépenses en infrastructure, en plus d’offrir une expérience différente de la ville.
De la ville rêvée à la ville réelle, la discussion est aussi l’occasion d’échanger sur la complexité du Laval d’aujourd’hui : des quelques traces d’enclaves villageoises à des power malls voués à se réinventer, des bungalows à sa nouvelle centralité émergente, Laval n’a effectivement plus grand-chose à voir avec l’image de la banlieue-dortoir qui lui colle pourtant à la peau. Elle est le lieu de nouvelles dynamiques décidément urbaines : un lieu pour vivre, mais aussi, et de manière de plus en plus marquée, un lieu pour travailler, pour se divertir, pour sortir. Un pôle métropolitain, en somme.
“Laval, urbaine de nature” ? Un slogan qui se traduit en intentions, avec les nouvelles politiques de protection des terres agricoles et du territoire forestier, et ce, même si ces mesures essentielles entrent parfois en tension avec la croissance actuelle de la municipalité.
Est-ce là, la “nouvelle saveur de Laval” ? C’est à découvrir dans cet épisode qui déboulonne quelques mythes sur cette ville parfois mal aimée, en plus — qui sait ? — de participer à la construction de quelques nouveaux mythes !
Lavallois “born and raised”, Stéphane cumule très jeune des expériences de travail humanitaire à l’étranger avant de revenir chez lui, convaincu désormais qu’il vaut mieux commencer par s’impliquer chez soi pour changer le monde. Il découvre alors, déçu, la politique municipale sous Gilles Vaillancourt, un peu avant la Commission Charbonneau. Dans la foulée, il se présentera comme conseiller de ville pour un parti d’opposition.
C’est à cette époque qu’il amorce la rédaction de son deuxième livre, Des quartiers sans voitures (Éditions Somme Toute, 2022). Le court essai est pour lui un outil pour amorcer une discussion et pour faire rêver. L’idée d’imaginer des quartiers complètement dépourvus de voitures est une proposition qui peut apparaître radicale dans le contexte nord-américain, et particulièrement celui de Laval ! Mais sa proposition, loin d’être dogmatique, est surtout défendue avec des arguments terre-à-terre : faire l’économie de la voiture, c’est s’épargner d’immenses dépenses en infrastructure, en plus d’offrir une expérience différente de la ville.
De la ville rêvée à la ville réelle, la discussion est aussi l’occasion d’échanger sur la complexité du Laval d’aujourd’hui : des quelques traces d’enclaves villageoises à des power malls voués à se réinventer, des bungalows à sa nouvelle centralité émergente, Laval n’a effectivement plus grand-chose à voir avec l’image de la banlieue-dortoir qui lui colle pourtant à la peau. Elle est le lieu de nouvelles dynamiques décidément urbaines : un lieu pour vivre, mais aussi, et de manière de plus en plus marquée, un lieu pour travailler, pour se divertir, pour sortir. Un pôle métropolitain, en somme.
“Laval, urbaine de nature” ? Un slogan qui se traduit en intentions, avec les nouvelles politiques de protection des terres agricoles et du territoire forestier, et ce, même si ces mesures essentielles entrent parfois en tension avec la croissance actuelle de la municipalité.
Est-ce là, la “nouvelle saveur de Laval” ? C’est à découvrir dans cet épisode qui déboulonne quelques mythes sur cette ville parfois mal aimée, en plus — qui sait ? — de participer à la construction de quelques nouveaux mythes !