Épisode 27 ~ Pour un design de l'utile et de l'agréable avec Caroline Gagnon
L’automne dernier, l’équipe de Cadre bâti a fait une virée sur la 20 pour aller à la rencontre de Caroline Gagnon, professeure à l’École de Design de l’Université Laval.Guillaume et Maude ont pu constater la passion qui anime Caroline (en dépit de son mal de gorge audible) autour de questions de design tous azimuts : du coin de rue au mobilier dans les écoles, en passant par les pylônes d’Hydro-Québec.
Il est d’abord question de son parcours atypique qui la mène au design de mode, à la comptabilité, jusqu’à réaliser une thèse de doctorat sur l’évaluation esthétique des pylônes électriques.
Le design est une approche assez large qui vise la transformation — de l’espace, d’objets, de systèmes. Il permet d’intervenir à toutes les échelles, de l’objet au territoire. Proche des domaines de l’art, il requiert une part de créativité, mais aussi une compréhension de la matérialité et de la façon dont les choses sont faites, de même qu’une compréhension des comportements humains, une dialectique qui n’est pas étrangère à la triade vitruvienne à la racine même de l’architecture.
Pour Caroline, le design n’est pas qu’une proposition clé en main ni une recherche de la forme magique ou de « l’effet wow ». Un bon design est une question de dosage et requiert une réelle compréhension du contexte dans lequel il s’inscrit. En bref, faire du design, c’est trouver des solutions simples à des problèmes complexes.
La conversation chemine peu à peu vers une réflexion sur l’utilité sociale du design et sa démocratisation. Ainsi, par le biais du design, il serait à la fois possible d’améliorer les conditions de vie des gens, la durabilité des produits et les expériences esthétiques de l’espace.
C’est ce que Caroline souhaite faire à travers ses différents projets de recherche : comment faire pour intégrer les préoccupations sociales dans les grands projets d’infrastructure ? Comment s’assurer que le mobilier des écoles soit au service de la fonction ? Des questions éminemment complexes qui exigeront, à leur tour, des réponses créatives, réalistes et pratiques.
Il est d’abord question de son parcours atypique qui la mène au design de mode, à la comptabilité, jusqu’à réaliser une thèse de doctorat sur l’évaluation esthétique des pylônes électriques.
Le design est une approche assez large qui vise la transformation — de l’espace, d’objets, de systèmes. Il permet d’intervenir à toutes les échelles, de l’objet au territoire. Proche des domaines de l’art, il requiert une part de créativité, mais aussi une compréhension de la matérialité et de la façon dont les choses sont faites, de même qu’une compréhension des comportements humains, une dialectique qui n’est pas étrangère à la triade vitruvienne à la racine même de l’architecture.
Pour Caroline, le design n’est pas qu’une proposition clé en main ni une recherche de la forme magique ou de « l’effet wow ». Un bon design est une question de dosage et requiert une réelle compréhension du contexte dans lequel il s’inscrit. En bref, faire du design, c’est trouver des solutions simples à des problèmes complexes.
La conversation chemine peu à peu vers une réflexion sur l’utilité sociale du design et sa démocratisation. Ainsi, par le biais du design, il serait à la fois possible d’améliorer les conditions de vie des gens, la durabilité des produits et les expériences esthétiques de l’espace.
C’est ce que Caroline souhaite faire à travers ses différents projets de recherche : comment faire pour intégrer les préoccupations sociales dans les grands projets d’infrastructure ? Comment s’assurer que le mobilier des écoles soit au service de la fonction ? Des questions éminemment complexes qui exigeront, à leur tour, des réponses créatives, réalistes et pratiques.