Épisode 23 - L'urbanisme est un sport de combats avec Gérard Beaudet
Dans ce dernier épisode de la saison 2 de Cadre bâti, Guillaume et Emile accueillent Gérard Beaudet, professeur d’urbanisme à l’Université de Montréal et figure incontournable de l’aménagement au Québec.
Gérard a derrière lui un parcours atypique : formation initiale en architecture puis en urbanisme, des années de pratique privée, un engagement précoce pour le patrimoine, des « mauvaises fréquentations » qui lui feront voir une autre échelle d’analyse spatiale, et finalement, une carrière de professeur à l’Université de Montréal qui lui sert aujourd’hui de rampe de lancement pour contribuer au débat public.C’est donc dire le professeur porte plusieurs chapeaux : spécialiste au besoin, intellectuel dans la cité, et citoyen à temps plein. Sa longue liste de publications en témoigne.
En tant que professeur d’urbanisme, Gérard demeure critique de la formation reçue à l’heure actuelle. Elle reste trop près, selon lui, de l’urbanisme de modèle, des « best practices », des « projets structurants » et autres mythes qui produisent trop souvent des greffes qui ne prennent pas, d’où l’importance du temps long, de l’histoire et de l’analyse territoriale.À titre d’exemple, son dernier ouvrage (Banlieue, dites-vous ? La suburbanisation dans la région métropolitaine de Montréal, Presses de l’Université Laval, 2021) propose non pas une critique culpabilisante du mode de vie banlieusard, mais une explication de la complexité de notre rapport à la banlieue et des difficultés bien réelles de s’attaquer à l’étalement urbain.
Un épisode à écouter pour éclaircir quelques énigmes telles que : pourquoi le développement du Quartier latin est-il si difficile à démarrer ? Comment surmonter une grande timidité pour devenir professeur ou tribun ? Ou encore, comment diable prononce-t-on le nom d’André Corboz (avec un « z » muet ou non) ?
L’article du journaliste du Devoir évoqué dans l’épisode :Baillargeon, Stéphane, 2007. « Il était une fois… — La malédiction de l’Est. Le chantier de l’îlot Voyageur va-t-il conjurer le mauvais sort ? », Le Devoir (Montréal), 2007/07/16.
Gérard a derrière lui un parcours atypique : formation initiale en architecture puis en urbanisme, des années de pratique privée, un engagement précoce pour le patrimoine, des « mauvaises fréquentations » qui lui feront voir une autre échelle d’analyse spatiale, et finalement, une carrière de professeur à l’Université de Montréal qui lui sert aujourd’hui de rampe de lancement pour contribuer au débat public.C’est donc dire le professeur porte plusieurs chapeaux : spécialiste au besoin, intellectuel dans la cité, et citoyen à temps plein. Sa longue liste de publications en témoigne.
En tant que professeur d’urbanisme, Gérard demeure critique de la formation reçue à l’heure actuelle. Elle reste trop près, selon lui, de l’urbanisme de modèle, des « best practices », des « projets structurants » et autres mythes qui produisent trop souvent des greffes qui ne prennent pas, d’où l’importance du temps long, de l’histoire et de l’analyse territoriale.À titre d’exemple, son dernier ouvrage (Banlieue, dites-vous ? La suburbanisation dans la région métropolitaine de Montréal, Presses de l’Université Laval, 2021) propose non pas une critique culpabilisante du mode de vie banlieusard, mais une explication de la complexité de notre rapport à la banlieue et des difficultés bien réelles de s’attaquer à l’étalement urbain.
Un épisode à écouter pour éclaircir quelques énigmes telles que : pourquoi le développement du Quartier latin est-il si difficile à démarrer ? Comment surmonter une grande timidité pour devenir professeur ou tribun ? Ou encore, comment diable prononce-t-on le nom d’André Corboz (avec un « z » muet ou non) ?
L’article du journaliste du Devoir évoqué dans l’épisode :Baillargeon, Stéphane, 2007. « Il était une fois… — La malédiction de l’Est. Le chantier de l’îlot Voyageur va-t-il conjurer le mauvais sort ? », Le Devoir (Montréal), 2007/07/16.