Dix journées qui ont fait le Québec : Le 10 février 1763 - Le traité de Paris
Dans la vie des nations comme dans celle des individus, il y a des journées pas comme les autres, des journées qui déterminent l’avenir. De la fondation de Québec, le 3 juillet 1608, au référendum sur l’indépendance du 30 octobre 1995, 10 historiens québécois nous racontent 10 de ces journées marquantes de l’histoire du Québec dans le cadre de la série Dix journées qui ont fait le Québec. Cette quatrième conférence de la série s’intitule Le 10 février 1763 – Le traité de Paris : « La France peut être heureuse sans Québec. »
Le matin du 10 février 1763, le duc de Choiseul observe le duc de Bedford signer le fameux traité. Il s’y prépare depuis trois ans. Cette guerre qui a duré sept ans a coûté trop cher à la France. Choiseul a bien hâte de croiser Voltaire, qui lui écrivait quelques mois plus tôt : « Je suis comme le public, j’aime mieux la paix que le Canada et je crois que la France peut être heureuse sans Québec. » Choiseul a convaincu le roi de préférer le sucre et le poisson à la fourrure. Et tant pis pour 150 ans d’héroïsme, tant pis pour un prolongement de la France en Amérique, tant pis pour ses alliés indiens. Qu’ils aillent aux Anglais! Quant au marquis de Montcalm, que Dieu ait son âme!
Par Denis Vaugeois, historien
Animation : Sébastien Ricard, comédien
Présentée en collaboration avec la Fondation Lionel-Groulx et VOX
Cette conférence a eu lieu à l’Auditorium de la Grande Bibliothèque le jeudi 23 février 2012.
Le matin du 10 février 1763, le duc de Choiseul observe le duc de Bedford signer le fameux traité. Il s’y prépare depuis trois ans. Cette guerre qui a duré sept ans a coûté trop cher à la France. Choiseul a bien hâte de croiser Voltaire, qui lui écrivait quelques mois plus tôt : « Je suis comme le public, j’aime mieux la paix que le Canada et je crois que la France peut être heureuse sans Québec. » Choiseul a convaincu le roi de préférer le sucre et le poisson à la fourrure. Et tant pis pour 150 ans d’héroïsme, tant pis pour un prolongement de la France en Amérique, tant pis pour ses alliés indiens. Qu’ils aillent aux Anglais! Quant au marquis de Montcalm, que Dieu ait son âme!
Par Denis Vaugeois, historien
Animation : Sébastien Ricard, comédien
Présentée en collaboration avec la Fondation Lionel-Groulx et VOX
Cette conférence a eu lieu à l’Auditorium de la Grande Bibliothèque le jeudi 23 février 2012.